Kinshasa, 8 février 2022 (ACP).- Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a recommandé à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) une évaluation régulière de sa feuille de route, dans sa communication à la 39ème réunion de conseil des ministres qu’il a présidée vendredi dernier, par visioconférence à la cité de l’Union africaine à Kinshasa.
Pour Félix Tshisekedi, la mise en œuvre de cette feuille de route ne sera possible que si les parties prenantes sont à la hauteur des contraintes ou des défis aussi bien politiques, sécuritaires, techniques, financiers que sanitaires.
Il a également recommandé au Parlement, au Gouvernement, aux Cours et tribunaux ainsi qu’à toutes les autres institutions impliquées dans le processus électoral, de s’acquitter chacun en ce qui le concerne, pour contribuer sans ménagement à la réussite du processus électoral.
Au lendemain de la présentation par la CENI de sa feuille de route et du calendrier réaménagé de l’élection des gouverneurs et des vice-gouverneurs des provinces, le Président de la République avait félicité la nouvelle équipe de la Centrale électorale pour sa détermination dans la planification et la préparation du processus électoral.
Publiée le 3 février dernier, la feuille de route prévoit les élections générales entre juillet et septembre 2023, tandis que les scrutins directs entre septembre et décembre 2023.
L’élection des gouverneurs et des vice-gouverneurs se tiendra dans 14 provinces dont le Bas-Uélé, Haut-Lomami, Kasaï Oriental, Kongo Central, Lomami, Mai-Ndombe, Tanganyika, Maniema, Mongala, Tshopo, Kasaï Central, la capitale Kinshasa et le Kwango. Elle sera organisée dans la province de l’Ituri qu’après la fin de l’état de siège proclamé depuis le mois de mai 2021.
Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Denis Kadima, a également prévenu que l’insécurité, les moyens financiers, l’incertitude du décaissement des fonds par le gouvernement et d’autres contraintes d’ordre légal comme la pandémie de Covid-19 peuvent retarder la tenue des scrutins. ACP/