Le ministre Tony Mwaba dresse l’état des lieux de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement de base

Kinshasa, 21 octobre 2021 (ACP).- Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba, a dressé, jeudi, au cours du briefing de presse, en compagnie de son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, l’état des lieux de la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement de base en RDC.

D’entrée de jeu, le ministre Muyaya a rappelé que la question de la redevabilité pour le gouvernement du Premier ministre, Sama Lukonde, est une obligation qui nous accompagne au quotidien, avant d’inviter son collègue de l’EPST d’aborder la question de la gratuité de l’enseignement de base qui est la réforme phare du quinquennat du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Prenant la parole, Tony Mwaba a remercié son collègue pour cette initiative qui leur est offerte en ce moment précis où l’opinion publique a soif d’un certain nombre d’informations par rapport aux événements qui se succèdent dans son secteur qui ont pour objectif de plomber toutes les réalisations et les réformes entreprises dans le secteur de l’enseignement.

Le ministre de l’EPST a affirmé que le principe de la gratuité de l’enseignement n’est pas un fait nouveau mais il a été consacré par la Constitution du 18 février 2006, avant sa mise en application en 2019.

Donc, l’on ne peut pas prétendre que sa mise en œuvre est prématurée.

Il a, par ailleurs, indiqué qu’il existe un programme qui s’articule autour de trois axes principaux, notamment l’accès à un système éducatif inclusif et accessible à tous, la qualité qui nous permet de relever les défis qui s’imposent à nous surtout la baisse du niveau et la lutter contre les antivaleurs, en vue de pérenniser et de consolider la gratuité de l’enseignement et l’effectivité de la mise en œuvre de cette gratuité.

Pour Tony Mwaba, la mise en œuvre de la gratuité est, d’une part, porteuse des effets positifs, dont le retour dans le parcours scolaire de plusieurs enfants et, d’autre part, des effets induits à savoir : le surpeuplement des salles des classes, le déficit en infrastructures scolaires et des équipements didactiques, etc. Le gouvernement, a-t-il dit, s’attèle à trouver des solutions appropriées pour ces effets induits.

Il a, par ailleurs, reconnu que comme toute réforme, celle-ci est soumise à des effets de résistance par ceux qui avaient fait de l’enseignement un « secteur marchand », avant de soutenir que la suppression de la prise en charge des enseignants par les parents a soulagé plusieurs familles de sorte que cela a permis d’affecter les ressources financières à d’autres besoins de la famille.

Se félicitant des efforts réalisés en six mois à la tête de ce ministère, Tony Mwaba a indiqué qu’à ce jour 58.799 écoles qui fonctionnent avec plus de 809.000 enseignants, avant d’énumérer ses réalisations, notamment le nettoyage du fichier SECOPE, le déploiement de la Mutuelle de santé des enseignants, la mécanisation des NU, etc.

Il a, à cette même occasion, affirmé qu’il n’existe pas de grève dans le secteur de l’enseignement, sauf qu’il y a des actions de manipulation des parents et des élèves tendant à obstruer les efforts du gouvernement. Toutefois, il a fait qu’avec la signature de l’arrêté interministériel, le dialogue va reprendre avec le ban syndical à l’avantage du personnel enseignant.

Le ministre de l’EPST a, dans son mot de clôture, invité les enseignants et les élèves à reprendre le chemin de l’école et aux parents d’envoyer leurs parents à l’école.

ACP/LYS

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