Kinshasa, 08 juillet 2022 ACP).- Le gouvernement de la République a été informé, lors du dernier Conseil présidé, vendredi dernier par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, de la tenue à Kinshasa, le 25 juillet 2022, de la 21ème Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).
Le ministre de l’Intégration régionale et de la Francophonie, qui a fait cette annonce dans sa note d’information y relative, a précisé que ces assises de haut niveau se tiendront en présentiel, précédées, à partir du 20 juillet, de plusieurs réunions des experts des Etats membres.
Cette 21ème Session ordinaire de la CEEAC se tiendra, signale-t-on, dans un contexte régional marqué par plusieurs menaces à la paix, la sécurité et la stabilité.
La flambée des prix des produits de première nécessité dans les Etats membres, suite notamment aux mauvaises campagnes agricoles et aux difficultés d’importation liées à la crise russo-ukrainienne ainsi que la persistance de l’activisme des groupes armés rebelles, des groupes terroristes et autres forces négatives dans la région, font partie de ces menaces.
La persistance de la crise humanitaire due aux déplacements des populations dans la région à cause de l’insécurité et – l’agression de la RDC par le Rwanda, sous couvert par le mouvement terroriste M23, ont été également citées.
La persistance des groupes armés au menu de la dernière Session
Lors de la 20ème session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC tenue, le 19 janvier 2022, à Brazzaville sous l’égide de son président en exercice, le Chef de l’Etat congolais Denis Sassou N’Guesso, des questions liées au terrorisme, à l’extrémisme violent, à la persistance des groupes armés ainsi qu’à la circulation illégale des armes et à l’exploitation illicite des ressources naturelles ont été à l’ordre du jour de la rencontre, rappelle-t-on.
Dans son communiqué final, la Conférence avait instruit, à cet effet, la Commission de la CEEAC de « proposer, dans les meilleurs délais, à ses instances décisionnelles,des mesures appropriées visant notamment à sensibiliser, au niveau diplomatique et politique, sur les conséquences transfrontalières du terrorisme et du phénomène des groupes armés étrangers et de l’exploitation de la transhumance à des fins criminelles ». Il s’agissait notamment des « Forces démocratiques alliées – Madina Tauheed Mujaidine » (ADF MTM).