Kinshasa, 28 décembre 2022 (ACP).- Le Sénat alerte sur une bande d’escrocs qui tente de spolier les terrains de l’Eglise catholique, en se servant du nom de son président Modeste Bahati Lukwebo, dans un communiqué parvenu, jeudi, à l’ACP.
« Le président du Sénat informe l’opinion nationale qu’il n’est nullement concerné et ne détient aucune portion de terre sur cette concession », lit-on dans ce communiqué signé par le chargé de communication du président du Sénat, Mulumba Mukelenge Gianni-Jimmy.
Le président de la chambre haute du Parlement invite la Police nationale congolaise d’user de ses prérogatives pour se saisir de ces escrocs.
L’ultimatum du cardinal Ambongo
Pour rappel, dans son homélie en marge de la célébration de la nativité du Christ , le cardinal Ambongo avait lancé un denier ultimatum à tous ceux qui spolient les terrains de l’Eglise, au risque que la force ne soit imposée.
« L’archevêque de Kinshasa depuis quelques temps ne s’occupe plus que de la défense du patrimoine de l’archidiocèse contre un groupe des prédateurs qui veulent même se partager notre terrain de Funa destiné à la construction de la basilic, sur l’avenue sendwe», avait indiqué le Cardinal Ambongo, le 25 décembre dernier, au cours de la messe de minuit.
Le cardinal Cardinal Ambongo parlait notamment des hauts placés du nouveau régime.
« Généralement ce sont des généraux , des colonels des hauts magistrats et quelques politiciens qui ont formé un groupe des malfaiteurs et leur travail c’est de chercher des terrains à spolier et maintenant leur cible c’est l’Église catholique. », expliquait-il.
« Le chef de l’Etat est saisi , et cette situation ne peut pas continuer de cette manière. Nous leur accordons le temps parceque nous croyons qu’il y a de la justice dans ce pays. Ils ont jusqu’au milieu de la semaine prochaine, je crois que le général kasongo qui a reçu des instructions ira casser tous ces murs et ces clôtures qu’ils font sur notre terrain. Si il ne le fait pas nous sentiront que nous nous retrouveront dans la jungles où la loi du plus fort primera. », a disait d’un ton ferme le cardinal Ambongo.
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