Nations-unies: fini les restrictions à l’acquisition des armes imposées à la RDC

Kinshasa, 20 décembre 2022(ACP).- Le Conseil de sécurité des Nations-unies a adopté, mardi , une résolution qui met un terme aux restrictions imposées, depuis 2004, à la République démocratique du Congo sur l’acquisition des armes, a-t-on appris de source diplomatique.

« Le Conseil de sécurité a adopté à l’unanimité deux résolutions présentées par la France », a écrit sur son compte Twitter la représentation de la France aux Nations-unies. « Le mandat de la Monusco (Mission de l’ONU en RDC) est renouvelé pour un an. La procédure de notification des fournitures de matériels et d’assistance militaires est levée », a indiqué, par ailleurs, la représentation française.

Le gouvernement de la République démocratique du Congo a, dans un communiqué de presse publié le même jour, « salué le vote unanime du Conseil  de Sécurité des Nations Unies qui me fin à une injustice ».

« Cette résolution approuvée à l’unanimité par les membres du Conseil de Sécurité vient ainsi réparer une injustice qui empêchait notre pays à se doter librement d’équipements militaires devant permettre aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d’avoir les capacités nécessaires à défendre la patrie face notamment à l’agression rwandaise sous couvert du M23 », souligne ce communiqué du ministère de la Communication et Médias.

Désapprobation de la RDC

Ce régime de notification imposé à la RDC a été au menu des échanges,  au début de ce mois, au siège des Nations unies, à New York,  entre le vice-Premier ministre, Christophe Lutundula et des délégations des membres permanents de Conseil de Sécurité.

Christophe Lutundula avait saisi formellement Michel Xavier Biang, président du comité des sanctions du Conseil de sécurité mis en place quant à cette question, lui demandant d’insérer, dans ses recommandations, la requête de la RDC demandant l’annulation dudit régime.

« Je viens de saisir le président du comité des sanctions de l’ONU, le représentant permanent du Gabon auprès de cette organisation, qui a conduit la mission d’évaluation de ce comité dans la région des Grands Lacs, pour lui  demander, dans son rapport de mission, de réhabiliter notre pays dans tous ses droits en tant qu’Etat souverain. Cela, en levant toutes les entraves injustes et sans raisons objectives à la protection de son autorité territoriale », avait déclaré, à cette occasion le Chef de la diplomatie congolaise.

ACP/

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