Genève, 07 novembre 2024 (ACP).- Des hauts fonctionnaires congolais auprès du système des Nations Unies ont accepté, jeudi, d’apporter leur expertise en vue de pousser des initiatives de la République démocratique du Congo pour la paix et le développement auprès des organisations qui les emploient, lors d’une réunion à Genève, en Suisse.
Dans la capitale humanitaire du monde, Genève, des Congolais employés par différentes organisations internationales du système onusien ont pris part à cette importante rencontre: le Comité International de la Croix-Rouge, le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), ont répondu présents. Ceux de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI) et l’Organisation météorologique mondiale (OMM) ont aussi pris part à cette réunion.
Du côté gouvernemental, la ministre des Droits humains, Chantal Chambu, le ministre de la Communication et des Médias Patrick Muyaya, la vice-ministre en charge des Congolais de l’étranger, Gracia Yamba Kazadi, et l’ambassadeur Paul Empole ont été à l’écoute de « ces Congolais respectés à travers le monde », a dit la cheffe de la délégation, Mme Chambu.
Des membres du gouvernement lors d’une séance de travail en Suisse
D’entrée de jeu, Elangi Botoyi de l’OMPI, a estimé que, pour plus d’efficacité, il est temps que la RDC délivre des passeports diplomatiques à ses ressortissants qui œuvrent dans les organisations internationales, afin de leur permettre de faire le travail de lobbying.
Pour Gracia Kazadi Yamba, vice-ministre des Congolais de l’étranger, cela est possible parce que la loi le permet. « Il ne nous est pas interdit de recourir à cette possibilité », a renchéri le ministre Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement Suminwa.
« Ces contacts ont aussi pour objectif de favoriser la mise en place d’une synergie en vue de porter haut la voix du pays face à l’agression rwandaise, accompagner les efforts du gouvernement sur les fronts diplomatique, économique, humanitaire, commercial et financier », a expliqué Mme Chambu. Ces participants ont souhaité que cette synergie aboutisse pour apporter au pays les solutions dans différents domaines. Ils plaident pour obtenir quelques facilités administratives.
Le reproche formulé et retenu par tous les participants et la délégation gouvernementale, reste « le suivi des engagements pris » pour faire bénéficier au pays de leur présence au sein de ces institutions, a conclu le ministre Muyaya de la Communication et des Médias. ACP/