Kinshasa, 18 mars 2024 (ACP).-Les activités du Programme sino-congolais ont été officiellement relancés lundi à Kinshasa, au siège de l’Agence de pilotage, de coordination et de suivi des conventions de collaboration entre la République démocratique du Congo et les partenaires privés (APCSC) par le Premier ministre.
« Je voudrais ici assurer l’accompagnement de la Primature, en tant que tutelle de l’APCSC, pour le bon fonctionnement de ce Programme pour que nous puissions, ensemble, répondre aux grands défis du développement de la République démocratique du Congo, notamment par le Programme sino-congolais et par les autres conventions à venir », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde.
« Cette relance tombe à point nommé, au début de ce deuxième quinquennat de Son Excellence Monsieur le Président de la République », a-t-il ajouté.
Cette cérémonie a fait suite à la signature, le 15 mars, de l’avenant n°5 de la convention de collaboration entre la République démocratique du Congo et le Groupe d’entreprises chinoises (GREC).
Partenariat gagnant-gagnant
Le gouvernement a signé jeudi 14 mars avec le Groupement d’entreprises chinoises(GEC), le 5ème avenant du Contrat chinois permettant au pays de se doter de 6.000 km de routes pour son désenclavement.
Ce contrat signé en 2008 était caractérisé par des promesses non tenues par la partie chinoise et plusieurs cas de surfacturation.
Quinze années après, le président de la République a ordonné la revisitation de ce contrat initialement prévu pour plus de 9 milliards USD.
Rien que 800 millions USD avaient été gagnés par la République sur des milliards produits, selon l’Inspection générale de Finances (IGF) qui avait alerté sur le déséquilibre. Le 5ème avenant dont les activités ont été relancées aujourd’hui a rétabli l’équilibre rendant ce partenariat gagnant-gagnant.
Parmi les points d’accord a figuré la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD.
Cet avenant a consacré par ailleurs la participation de la RDC dans le capital de la Sino-Congolaise Hydroélectrique (Sicohydro) de Busanga (60% pour le GEC et 40% pour la RDC) et la répartition des actions de la Sino-Congolaise des Mines (Sicomines), 68% contre 32%, jusqu’au remboursement total des emprunts liés au Projet de coopération sino-congolais.
ACP/