Protocole de Maputo : des avocates se préparent pour monitorer les tribunaux de Kinshasa

Kinshasa, 18 avril 2024 (ACP).- Des avocates se préparent pour monitorer les cours et tribunaux de Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), sur l’application du Protocole de Maputo, au cours d’un atelier organisé jeudi par l’Association des femmes avocates du Congo (Afeac).

«Nous avons formé les avocates aux techniques de monitoring pour monitorer les cours et tribunaux, voir si ces juridictions appliquent le Protocole de Maputo», a dit Me Gisèle Kapinga Ntumba, à l’issue de cet atelier préparatoire.

«Le Protocole de Maputo, qui a été ratifié et publié dans le Journal officiel en RDC, fait partie de notre arsenal juridique. Nous voulons voir si les juges, les magistrats appliquent ce protocole, et particulièrement l’article 14, point 2, point C, sur l’avortement sécurisé», a ajouté Me Gisèle Kapinga, qui est aussi commissaire nationale de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH).

Pour la coordinatrice de la sous-commission permanente des droits de la femme et de l’enfant de la CNDH-RDC, c’est déjà la semaine prochaine que les avocates, membres de l’Afeac vont être déployés sur le terrain dans la capitale congolaise pour le monitoring dans certaines juridictions de Kinshasa.

Ce projet mené par l’Afeac bénéficie de l’appui de l’IPAS, qui est une organisation de la défense et de la promotion des droits à la santé sexuelle et reproductive de la femme et de la fille.

Adopté le 11 juillet 2003, le Protocole à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples relatif aux droits de la femme, également connu sous le nom du «Protocole de Maputo», est un instrument juridique progressiste qui confère une diversité de droits aux femmes et aux filles africaines.

La RDC a ratifié le 14 mars 2018 l’acte d’adhésion à ce Protocole. ACP/ ODM

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