L’Union européenne soutient des solutions de paix durable en RDC

Kinshasa, 3 juillet 2023 ( ACP).–  L’Union européenne (UE) soutient des solutions de paix  durable à l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), a appris lundi l’ACP d’une délégation de cette organisation.
 » En tout cas , la communauté internationale reste non seulement extrêmement attentive à la situation, mais très impliquée aussi, cela dit, c’est un peu un principe de mécanisme de différents mécanismes et autres accords comme vous l’avez dit régionaux pour que vient d’abord une responsabilité pour les Etats de la Région nous , nous sommes là en soutien des solutions de paix, comme je disais des solutions de paix durable, je sais que ce n’est pas satisfaisant à entendre, mais comme le dit l’expression  » Rome ne sais pas construite en un jour » « , a déclaré Bernard Quintin, directeur général adjoint du Service européen pour l’action extérieure (SEAE), à l’issue des échanges avec le coordonnateur national du Mécanisme national de suivi, le professeur Ntumba Luaba.

« Il faut continuer avec résolution comme le font les animateurs du mécanisme à œuvrer en solution pour l’Est de la RDC qui en effet  implique non seulement l’Est de la RDC, mais évidemment les pays voisins, c’est pourquoi est voisin pas seulement l’Est d’ailleurs, quand on voit le mécanisme, quand on voit l’implication qui peut y avoir aussi de la Conférence internationale pour la Région des Grands Lacs (CIRGL) », a-t-il ajouté.
Monsieur Bernard Quintin a évoqué le processus de Luanda chapeauté par le Président angolais Lorenco qui a reçu  le mandat de l’Union africaine pour ramener la paix à l’Est de la RDC.

« Il faut combiner tous ses éléments et continuer à y travailler de manière technique mais aussi évidemment  de  manière politique », a-t-il indiqué.

A une question sur le silence de l’Union européenne qui ne veut pas sanctionner le Rwanda, au vu du rapport des experts de Nations unies qui démontre noir sur blanc que c’est le Rwanda qui soutient le M23. Bernard Quintin a souligné :  » C’est une question à laquelle ça  ne m’appartient pas de répondre ici , nous nous sommes prononcés de manière très claire lors de la présentation du rapport précédent les éléments qui sont dans ce rapport cible, qui confirme ce qui à était dit dans le rapport précédent, je parle de celui de la fin de l’année dernière et la position de l’Union européenne n’as pas évoluer dans un sens ou dans l’autre, je vous invite à relire la déclaration que nous avons produite le 30 où le 31 décembre 2022 c’est la position de l’Union Européenne ».

« C’était d’abord une occasion de faire connaissance avec la nouvelle équipe qui est en charge de mécanisme de suivi de l’accord cadre d’Addis Abeba, et pouvoir échanger sur nos aspirations par rapport à ce mécanisme qui garde toute sa pertinence 11 ans après avoir été signé et comme élément tout à fait essentiel pour apporter une réponse de paix durable, j’insiste le mot durable à l’Est de la RDC », a-t-il poursuivi.


L’Accord cadre d’Addis Abeba a été signé le 24 février 2012 par l’Afrique du Sud, l’Angola, le Burundi, l’Ouganda, la RDC, la République du Congo, la République Centrafricaine, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, la Zambie. C’est en fin d’année 2013 que le Soudan et le Kenya ont rejoint l’Accord cadre d’Addis Abeba.


Le but de cet accord est de s’atteler aux causes profondes du conflit et de mettre un terme aux cycles de violences récurrentes. Trois types d’engagements de la République démocratique du Congo,des pays voisins et la communauté internationale ont été pris.

Bernard Quintin était accompagné de Jean-Marc Châtaigner, ambassadeur de l’Union européenne en RDC.Mme Daphné Barbotte, conseillère politique à la Délégation de l’UE. ACP/

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