Kinshasa, 05 mai 2024 (ACP).- Les universités et instituts supérieurs catholiques de la République démocratique du Congo ont été appelés samedi, à Kinshasa à mutualiser les forces pour le développement de la société congolaise, lors de la clôture d’un colloque de trois jours organisé à l’université catholique du Congo (UCC).
«Il est plus qu’urgent que nos universités et instituts s’exercent à marcher ensemble, à mutualiser leurs forces et à tisser des partenariats entre elles. Ce n’est qu’à ce prix qu’elles pourront impacter la vie de nos sociétés, s’imposer et proposer des solutions durables aux problèmes nouveaux et complexes», a déclaré Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO).
«Les établissements universitaires et supérieurs catholiques sont des laboratoires d’humanisation qui forment des humains épris de grandes valeurs spirituelles, transcendantes et éthique. Ils sont aussi des instruments et outils au service de la mission évangélisatrice de l’église », a-t-il dit avant la clôture de ce colloque axé sur le thème «L’enseignement supérieur catholique au service du développement humain intégral».
Mgr Donatien Nshole a fait savoir que ces assises scientifiques ont eu aussi l’avantage de mettre en lumière «le lien entre le développement humain intégral et la question de la crise écologique», au-delà des enjeux économiques.
L’éducation, un chantier très complexe
Pour sa part, le professeur Abbé Léonard Sentedi, recteur de l’UCC, et président de l’Association des universités et Instituts Supérieur catholique du Congo (ASUNICACO), s’est exprimé en ces termes : «le thème choisi a permis de voir combien l’éducation est un chantier très complexe, un chemin crevassé, pierreux (…) , mais, sans éducation, rien de bon ne peut être fait, l’éducation est le nouveau nom du développement».
Il a renchéri que la transfiguration de «la société congolaise défigurée par les antivaleurs » exige une éducation multidimensionnelle, basée sur les valeurs à la fois spirituelles et éthiques des valeurs scientifiques et économiques et technologiques.
«C’est un devoir très grave pour nous de donner à la jeunesse une formation complexe. Prenons conscience de ce très grave devoir», a-t-il dit.
L’Abbé Léonard Sentedi a ensuite annoncé la tenue de la deuxième édition d’un nouveau colloque qui sera organisé dans la ville de Kananga au Kasaï Central dans quatre ans. ACP/ KHM
