RDC : une diplomatie au service du peuple congolais (Par Joseph Kimba)

Kinshasa, 1er mars 2024 (ACP).-Imbroglio, inefficacité, chantage, les trois mots résument parfaitement la situation chaotique d’une diplomatie au service de l’étranger, développée par la Deuxième République sans tenir compte des intérêts du peuple congolais.

Aujourd’hui, dans la 3ème République, la diplomatie congolaise se porte bien, s’exprime correctement et reste au service du peuple congolais. Elle est minutieusement développée avec maîtrise par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui, à tout moment, la mène avec aisance et agressivité dans le concert des nations où il fait entendre la voix du Congo sur l’agression dont le pays est victime de la part du Rwanda.

Des voix à travers le monde se font déjà entendre çà et là pour condamner l’agression, même si la majorité de l’Occident garde encore son mutisme coupable sur celle-ci. La stratégie diplomatique soigneusement élaborée par Kinshasa, a rompu l’isolement de la RDC sur la scène internationale dès l’arrivée du Chef de l’Etat au pouvoir en 2018. Ainsi, le retour fracassant de la RDC sur la scène internationale fait peur aux ennemis de la paix qui, depuis environ trente ans, dressent des peaux de bananes sur la route.

C’est le cas du Rwanda qui n’est pas à sa première sale besogne pour commettre des massacres, des tueries et autres violences de tout genre à l’Est du pays.

En août 1998, il est parmi les acteurs de l’agression contre le Congo alors dirigé par Mzee Laurent-Désiré Kabila, qui sera assassiné dans son bureau plus tard. Kigali téléguide ensuite son « valet » Nkundabatware et soutient la rébellion du M23 qui sera vaincu et qu’il vient de faire ressusciter aujourd’hui.

Depuis la nouvelle agression, la RDC continue de saigner à l’Est de son territoire où la population erre partout, fuyant des atrocités du M23 téléguidé par le Rwanda qui mène tout simplement une « guerre économique » contre la RDC dont il veut contrôler les richesses naturelles. Jamais un pays n’aura connu ainsi autant d’explosions de partout, des sécessions, des rébellions à répétition, des guerres civiles, des assassinats, des crimes, des violences. Et ce, depuis le 30 juin 1960, date de l’accession à l’indépendance.

RDC, objet de toutes les convoitises

Dès 1960, en effet, le Congo explose de partout avec comme conséquence l’élimination de son icône du 20ème siècle, Lumumba, accusé à tort d’être « communiste » par l’Occident, en pleine « guerre froide » entre Ouest et Est. Deux idéologies s’affrontent, le capitalisme et le communisme avec comme point de mire le contrôle et la domination du monde.

Dans ce combat idéologique, le Congo, de par sa position stratégique au cœur du continent africain, fait l’objet de toutes les convoitises de la part de deux blocs qui se disputent son contrôle pour s’accaparer de son « paradis terrestre » dont Dieu l’a doté. Il s’ensuit ainsi « toutes manœuvres de diabolisation » pour balkaniser le pays au point que le peuple congolais n’a connu aucun répit pour vivre en paix.

Durant sa longue marche, à la recherche du progrès économique et social, le peuple congolais a payé un lourd tribut pour tenter de contrer toute tentative de « balkanisation » de son pays, plusieurs fois mis lourdement à l’épreuve par les forces du mal, jalouses de ses richesses. L’on ne connaît pas exactement le nombre de morts dans l’espace de 63 ans d’indépendance du Congo-Kinshasa. Le décomptage est macabre, estiment des analystes bien informés.

A peine arrivé au pouvoir, le Président Tshisekedi se retrouve vite confronté à une multitude de groupes armés à l’Est du pays où le Rwanda revient à nouveau à charge pour agresser le Congo sous le label du M23, dans le seul but d’exploiter illicitement les minerais congolais, lesquels attirent beaucoup la jalousie de la part des forces du mal.

Malgré tout, la diplomatie congolaise tourne à plein régime, développant des arguments de poids sur la scène internationale pour défendre les intérêts du peuple congolais, mobilisé comme un seul homme dans un élan de solidarité derrière le Chef de l’Etat déterminé à jamais pour défendre l’intégrité territoriale du pays et l’unité nationale. ACP/Kayu

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