Kinshasa, 08 août 2024 (ACP).- « Imbroglio, inefficacité, chantage », les trois mots résument parfaitement la situation chaotique d’une diplomatie au service de l’étranger, développée jadis par la Deuxième République loin des intérêts du peuple congolais.
Aujourd’hui, la diplomatie congolaise se porte bien, s’exprime correctement et reste au service du peuple congolais. Elle est minutieusement développée avec maîtrise par le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui la mène, à tout moment, avec aisance et agressivité dans le concert des nations notamment en faisant entendre la voix du Congo sur l’agression dont le pays est victime depuis des décennies de la part du Rwanda.
Des voix à travers le monde se font déjà entendre çà et là pour condamner l’agression, en dépit du mutisme de certains pays occidentaux.
La stratégie diplomatique soigneusement élaborée par Kinshasa a rompu l’isolement de la RDC sur la scène internationale dès l’arrivée du Chef de l’Etat au pouvoir en 2018. Ainsi, le retour fracassant de la RDC au monde fait peur aux ennemis de la paix qui, depuis environ trente ans, dressent des peaux de bananes sur sa route.
C’est le cas du Rwanda qui se plait dans des massacres, des tueries et autres violences de tout genre dans l’Est du pays.
En août 1998, il est parmi les acteurs de l’agression contre le Congo alors dirigé par Mzee Laurent-Désiré Kabila, qui sera par la suite assassiné dans son bureau.
Kigali a téléguidé ensuite son « valet » Nkundabatware et soutenu la rébellion du M23 qui sera vaincue avant d’être ressuscitée aujourd’hui.
Depuis cette nouvelle agression, la RDC saigne dans l’Est de son territoire où la population est en errance, fuyant des atrocités du M23 téléguidé par le Rwanda dans sa « guerre économique » contre le pays de Lumumba avec pour objectif à peine voilé : le contrôle des richesses naturelles congolaises.
Le Congo victime de sa position stratégique
Dès 1960, en effet, le Congo explose de partout avec comme conséquence l’élimination de son icône Patrice Emery Lumumba, accusé à tort d’être « communiste » par l’Occident en pleine période de « guerre froide » entre l’Ouest et l’Est. Deux idéologies s’affrontent, le capitalisme et le communisme avec comme point de mire le contrôle et la domination du monde.
Dans ce combat idéologique, le Congo, de par sa position stratégique au cœur du continent africain, fait l’objet de toutes les convoitises de la part de deux blocs qui se disputent son contrôle, pour s’accaparer des ressources qui font de lui un « paradis terrestre ».
Il s’ensuit ainsi « toutes les manœuvres de diabolisation » pour balkaniser le pays au point que le peuple congolais n’a connu aucun répit pour vivre en paix.
L’on ne connaît pas exactement le nombre de morts dans l’espace de 63 ans d’indépendance du Congo-Kinshasa. Le décomptage est catastrophique, estiment des analystes bien informés.
A peine arrivé au pouvoir, le Président Tshisekedi se retrouve vite confronté à une multitude de groupes armés dans l’Est du pays où le Rwanda revient à nouveau à charge pour agresser le Congo sous le label du M23, dans le seul but d’exploiter illicitement les minerais congolais.
Malgré ces entraves, la diplomatie congolaise tourne à plein régime, développant des arguments de poids sur la scène internationale pour défendre les intérêts du peuple congolais.
Mobilisé comme un seul homme, dans un élan de solidarité derrière le Chef de l’Etat, le peuple est prêt à défendre l’intégrité territoriale de la RDC et l’unité nationale, après la victoire diplomatique. ACP/ C.L.