Kinshasa, 2 Novembre 2021 (ACP).- Le gouvernement et l’intersyndicale nationale de l’administration publique (INAP) ont signé, mardi à Bibwa, dans la commune de N’Sele à Kinshasa, un protocole d’accord portant sur la fixation de l’Impôt sur le revenu professionnel (IPR), à l’issue des travaux de la commission paritaire Gouvernement-Ban syndical de l’administration.
La partie gouvernementale a été représentée par le vice-Premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean Pierre Lihau Ebua, tandis que M. Fidèle Kiyangi a apposé sa signature pour le compte de l’intersyndicale nationale de l’administration publique dont il est le président.
Il ressort de ce protocole d’accord que l’IPR sur les primes des agents de l’Etat est fixé à 3% au lieu de 15 %, cependant, celui sur le salaire de base reste inchangé.
Ledit accord entre en application dès janvier 2022 au 2eme trimestre.
Les deux parties ont en outre, convenu de hausser le salaire des agents et cadres de l’administration publique, passant de 165.208 FC à 240.720 FC pour les huissiers, et de 197.000 FC à 390.439 FC pour les secrétaires généraux.
Selon Le vice-Premier ministre Jean Pierre Lihau, ce protocole d’accord vient ainsi matérialiser la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui tient à redorer l’image du fonctionnaire Congolais.
« C’est un petit pas pour le monde. Oui, mais c’est un grand pas pour les agents et fonctionnaires de l’Etat », a-t-il souligné.
De son côté, le président de l’INAP, Fidèle Kiyangi a salué la volonté du gouvernement et du Chef de l’Etat qui ont rendu possible ces assises. « Nous ne voulons plus des promesses, mais du concret. Le protocole d’accord est signé et qu’il ne peut plus souffrir dans son exécution », a-t-il souhaité, avant d’inviter les ministres du Budget et des Finances à ne plus avancer des prétextes pour l’application des décisions issues de ces assises.
Outre le vice-Premier ministre Jean Pierre Lihau, la délégation gouvernementale comprenait le ministre d’État, ministre du Budget, Aimé Boji Sangara et les vice-ministres des Finances et du Budget. ACP/
