Transport routier RDC-Angola : proposition de mise en œuvre d’un cadre de discussions bilatérales

Kinshasa, 14 mars 2024 (ACP).- La mise en œuvre d’un cadre de discussions bilatérales pour solutionner les malaises dans le transport routier entre la République démocratique du Congo et l’Angola a été proposée lors des échanges, jeudi à Kinshasa, entre les transporteurs congolais et le ministre de l’Intégration régionale.

« Les transporteurs routiers de la RDC ont demandé au ministre d’Etat, responsable des Affaires africaines, la mise en œuvre d’un cadre des discussions bilatérales pour proposer des solutions idoines à leurs problèmes aux frontières entre les deux pays », a indiqué André Tshikoji, président de l’Intersyndicale professionnel du transport routier de la RDC.  

« Il n’existe aucune structure de coopération entre commerçants de ces deux pays (RDC et Angola) en vue d’assainir le climat des affaires », a-t-il affirmé au sortir d’une séance de travail avec  Antipas Mbusa.

La délégation de l’Intersyndicale des transporteurs routiers a évoqué également « quelques difficultés rencontrées par des camionneurs congolais aux frontières côté angolais, notamment  l’obtention du visa dont le délai laisse à désirer ».    

« Du côté congolais, le mal est profond, ils (les transporteurs) sont soumis à des visas dont le délai d’obtention  est exagéré, 2 à 3 mois d’attente. Le refus aux camions transportant des marchandises en provenance de la RDC d’entrer en Angola pendant que les Angolais obtiennent des visas à la frontière et peuvent circuler librement de Lufu à Kikwit », a fait savoir André Tshikoji.

D’après lui, le principe de réciprocité dans le trafic routier entre les deux pays n’est pas respecté du côté de l’Angola. « Le principe de réciprocité entre pays frontaliers n’est pas appliqué », a-t-il dit. André Tshikoji a, par ailleurs, relevé des plaintes formulées par les transporteurs angolais en RDC, notamment des frais de transit excessifs.

« Les Angolais de leurs côtés se plaignent de payer des montants exorbitants lorsqu’ils sont en transit, par exemple de Noki à Kabinda et les péages à tous les niveaux », a souligné Tshikoji. Le ministre d’Etat Antipas Mbusa Nyamwisi a promis de s’impliquer, dans le cadre de ses responsabilités, à la résolution de ces problèmes qui touchent à plusieurs secteurs, question de faciliter les transactions sur les frontières entre la RDC et ses voisins.  ACP/

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