Willy Loyombo  proclamé Docteur en philosophie à l’Université catholique de Louvain en Belgique

Le récipiendaire a indiqué que l’écologie jonassienne de la civilisation technologique sert de piédestal pour revisiter la gestion des communs à l’échelle de l’Afrique.

Croiser l’héritage jonassien avec l’afropolitanisme, a-t-il dit, permet de penser philosophiquement les questions écologiques de l’Afrique et de chercher des moyens pour la libérer de l’écologie de la prédation dont elle est victime depuis des siècles.

Selon l’auteur de ce travail, son trajet est parsemé de douleurs et de fractures depuis la période des plantations et du marronnage jusqu’à ce jour. En revisitant ce trajet avec l’appui de l’héritage jonassien, a-t- il défendu, l’écologie afropolitaine (Afroécologie) fait le repérage philosophique des points d’attention à partir desquels « on doit repartir pour penser une nouvelle Afrique considérée comme, un Tout-Monde, une ouverture à d’autres mondes et à d’autres univers, et non plus simplement comme locus ou topos ».

Cela aboutit à un impératif catégorique pour l’Afrique pensé à partir d’une interrogation philosophique et historique sur les fondements théoriques et les racines épistémologiques de l’écologie de la prédation pour réécrire « ce Tout-Monde qu’est l’Afrique et en faire le centre névralgique du futur planétaire de l’humanité ».

Cette thèse a été  défendue  devant un jury composé des professeurs suivants: Pr Bernard Feltz de  Université catholique de Louvain, Président du Jury Pr Nathalie Frogneux, Université catholique de Louvain, Promotrice et secrétaire du jury, Pr Marie-Geneviève Pinsart de Université Libre de Bruxelles, Lectrice Pr Jean-François Petit de Institut catholique de Paris, Lecteur Pr Walter Lesch de Université catholique de Louvain, Lecteur et membre du Comité d’accompagnement

Pr Pierre-Joseph Laurent, Université catholique de Louvain, Lecteur et membre du Comité d’accompagnement.

ACP/