Bandundu, 11 octobre 2023 (ACP).- Les déplacés du conflit Teke-Yaka de Kwamouth basés à Bandundu au Kwilu dans l’ouest de la République démocratique du Congo ont sollicité l’implication des autorités tant nationales que provinciales pour regagner leurs villages d’origine à travers une marche, a appris mercredi l’ACP de source locale.
« Nous avons eu l’obtion de descendre dans la rue pour réclamer ceci, c’est depuis une année que nous sommes ici, nous vivons dans des mauvaises conditions, nous avons connus plusieurs cas des maladies et décès parmi nous, mais pas d’assistance ni moins la scolarisation de nos enfants. C’est pourquoi nous sollicitons l’intervention des autorités tant nationales que provinciales pour palier à notre souci. Surtout de nous trouver le moyen de transport pour que nous regagnons nos villages d’origine », a déclaré le représentant des déplacés.
« Nous mourrons de fin depuis une année, c’est trop. S’ils pensent que nous ne sommes pas des congolais, qu’ils nous trouvent le moyen de déplacement pouvant nous aider à rejoindre nos milieux d’origine », a estimé un des déplacés, Gauthier Mbala.
Ces déplacés se sont interrogés sur l’insensibilité de l’État congolais, depuis qu’ils ont lancé leur cris d’alarme.
Il sied de signaler que 69 cas de décès ont été enregistrés à ce jour depuis une année dans le camp des déplacés basé à Bandundu. La situation humanitaire est pire dans la ville de Kikwit au Kwilu où certains déplacés ont été renvoyés des familles d’accueil, faute des moyens de prise en charge.
Cette marche organisée à travers des artères principales de Bandundu, est partie du marché central dans la commune de Disasi avec comme point de chute l’Assemblée provinciale dans la commune de Basoko où les manifestants ont déposé leur mémorandum pour leur prise en charge sanitaire et alimentaire et scolarisation de leurs enfants. ACP/KKP