Muanda, 12 avril 2024 (ACP).- Un appel à un travail équilibré et impartial dans le traitement des informations en cette période des élections sénatoriales et gouverneurs de province, a été lancé aux journalistes de Muanda au Kongo Central (sud-ouest de la République démocratique du Congo), a appris vendredi l’ACP de source professionnelle.
« En ma qualité de président sectionnaire de l’Union nationale de la presse du Congo , étant donné que la République démocratique du Congo, notre pays, se trouve présentement à quelques jours seulement de l’organisation des élections sénatoriales et de gouverneurs de provinces, le rôle que doivent jouer les médias et leurs professionnels en cette période cruciale dans la collecte, le traitement et la diffusion ou la publication des informations reste prédominant », a indiqué le président sectionnaire de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC)/Kongo Central, Dieudonné Muaka, en séjour à Muanda.
« C’est de la qualité de ces informations qui contribuera à l’émergence et au développement de notre pays dans tous les secteurs de la vie nationale », a souligné le président provincial de la corporation, qui a invité les professionnels des médias du territoire de Muanda à l’application rigoureuse des règles d’éthique et de déontologie professionnelle.
Ces règles, a-t-il poursuivi, non seulement qu’elles contiennent des techniques de base devant permettre d’accomplir la mission du journaliste en toute objectivité, mais aussi insistent sur l’importance de faire preuve de professionnalisme en diffusant une information fiable qui ne peut porter atteinte à la crédibilité.
Le président provincial de l’UNPC a invité les journalistes de Muanda à être précis dans leurs informations, à être impartial et responsable « surtout en cette période où notre pays est agressé et où il tend à organiser les élections sénatoriales et de gouverneurs de province, c’est à dire ils ne doivent pas être diffamatoires, malveillants et corrompus ».
« L’exercice du métier de journaliste est miné par plusieurs maux, dont le plus marquant est l’invasion « des moutons noirs » dans notre profession, c’est à dire des aventuriers de tous bords, sans formation, qui ont investi la presse et qui sont responsables de nombreux dérapages décriés. Pour nous, le défis à relever est donc celui de l’identification des professionnels de la presse afin de déterminer qui est journaliste et qui ne l’est pas, selon les prescrits de la loi », a-t-il conclu.ACP/C.L.
