Mbandaka, 11 décembre 2024 (ACP).- Le goût du livre et la lecture, en général, ont fait l’objet d’une recommandation aux jeunes apprenants, à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP mercredi d’un entretien.
« La lecture est la clé qui ouvre la porte à une large connaissance, à un savoir élargi, c’est la condition pour devenir une personne décomplexée, capable d’affronter la réalité universelle. Cependant, le livre est totalement dominé par des non nécessités, des non constructifs comme l’alcoolisme, le banditisme, l’addiction aux drogues, la cupidité, la tricherie, le plagia, etc. », a dit M. Alfred Nkuma, enseignant à l’Institut supérieur des techniques médicales(ISTM)/Mbandaka
Selon lui, « l’ignorance sur la compréhension des faits, la répétition des erreurs, le manque de savoir-faire, du vivre et d’être, tirent leur cause dans le manque de culture. Beaucoup de ceux qui gèrent, gouvernent, sont moins nourris intellectuellement. Il faut simplement demander à un candidat à un grade universitaire, combien d’ouvrages s’est-il servis pour la rédaction de son travail de fin de cycle (TFC) ou son mémoire ? », s’est-il demandé.
Pour connaître L’Univers, il faut lire les livres du Monde. « Il n’y a aucune magie pour la jeunesse s’il elle veut être utile et pouvoir bien gérer cette nation, que de se soumettre à l’obligation d’une large connaissance au moyen de la lecture. L’information soustrait l’individu de l’ignorance, de la bassesse, de mauvais jugements, de la manipulation. Les jeunes doivent fréquenter les bibliothèques, aimer la lecture, être à la Une de l’information, à la recherche des connaissances pour se faciliter l’esprit de l’invention, de la créativité et du savoir-faire. Voilà le chemin du progrès pour la jeunesse dans ce siècle peint de défis>>, a-t-il conclu.
Signalons que la ville de Mbandaka compte quelques bibliothèques équipées et organisées, mais timidement fréquentées. ACP/UKB