Mbandaka, 11 janvier 2022 (ACP).- Le rôle de l’Etat-civil a été expliqué à l’opinion publique à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, par le préposé de ce service de l’Etat, Jean Pierre Ikuma Ndjoku, au cours d’un entretien lundi avec l’ACP.
Selon ce dernier, l’identification de la population en lui octroyant les documents ou les actes de l’Etat-civil est l’apanage de son service. Parmi ces actes, il a énuméré l’acte de mariage, l’acte de naissance, l’acte de succession ainsi que les attestations de décès, d’inhumation, de civisme, de bonne vie et mœurs, de composition familiale, de naissance, de mariage coutumier monogamique, de résidence, de célibat, etc.
Ikuma Ndjoku rapporte que l’attestation de naissance demeure le document le plus sollicité par la population. En outre, a-t-il fait savoir, le mariage constitue l’acte civil qui a battu le record au cours de l’année 2021 avec plus de 100 (cent) mariages célébrés au niveau de la mairie de Mbandaka dont 3 jugements déclarant le divorce ont été notifiés par le tribunal de paix.
Toutefois, le préposé Jean-Pierre Ikuma sollicite l’appui des partenaires techniques et financiers, car, poursuit-il, la mairie de Mbandaka joue un rôle non négligeable. Malgré cette évidence, la population reste encore ignorante quant à son importance ne serait-ce que sur le plan démographique.
Pour cela, il préconise un recensement sécurisé de la population, en vue d’avoir les statistiques qui reflètent la réalité sur le terrain, avant d’insister que toutes les données y relatives soient numérisées afin de répondre aux conditions modernes de travail. ACP/ZNG/Thd/KMT