Ituri : La mise en place du FONAREV saluée par une structure branche de la CPI

Bunia, 26 avril 2024 (ACP).- Le Fonds national des réparations des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité(FONAREV) mise en place par le gouvernement congolais permettra d’inclure plus de victimes de conflits armés par rapport au Fonds au profit de victimes (FPV) de la cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire procureur contre Germain Katanga qui a pris en compte 297 victimes de massacres de Bogoro entité située à 25km de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri dans le Nord-est de la République Démocratique du Congo, a appris vendredi l’ACP d’une déclaration.

« Il y a des initiatives du gouvernement congolais à travers le Fonds national de réparations aux victimes. Cette initiative c’est très important parce que cette structure devrait achever et inclure plus de victimes » a indiqué la directrice exécutive du FPV Madame Debora Ruiz en marge de la clôture symbolique de programme de réparations ordonnées par la CPI dans l’affaire procureur contre Germain Katanga.  

S’agissant de défis auxquels le FPV a fait face durant l’affaire « Germain Katanga » Madame Debora Ruiz a relevé deux(2) défis à savoir ;le temps passé entre les différentes étapes du processus, notamment entre dans le jugement de condamnation de Germain Katanga et la mise en œuvre effective des réparations considéré  trop long mais également le nombre de victimes. 

« Le premier défi c’est d’assurer quand la justice agisse qu’elle puisse agir plus rapidement. La plainte de victimes ce que la justice prend beaucoup de temps. Il faudrait qu’on soit plus souple. Le deuxième défi ce que il y a beaucoup de victimes » a-t-elle avoué.

Pour Madame Debora Ruiz il est très important que la CPI continue à travailler en complémentarité avec les juridictions nationales parce qu’a-t-il signifié la CPI se focalise exclusivement sur des cas emblématiques dans le but de répertorier plus de victimes aux fins d’établir un programme de réparations. 

Il a rappelé que sur base des enquêtes de la CPI Germain Katanga avait été condamné en 2014 pour crime de guerre et crime contre l’humanité pour sa participation dans l’attaque de la localité de Bogoro le 24 Février 2003 où il y avait plusieurs centaines de victimes qui ont été tuées, mutilées et leurs propriétés détruites.

« Les juges ont dit que Germain Katanga devrait passer 12ans à la prison et il devrait payer aux victimes 1 million de dollars américains. Les juges ont évalué les dommages de chaque victime. Au total 297 victimes. Les bénéficiaires ont reçu de réparations collectives et individuelles. Appui au logement, appui de réactivation économique, appui psychologique et à l’éducation des enfants » a-t-elle conclu.

ACP/Kayu  

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