Aru, 30 novembre 2024(ACP).- Mettre en place un environnement favorable aux réfugiés sud soudanais en territoire d’Aru, dans la province de l’Ituri, au Nord-est de la République démocratique du Congo, était au menu d’une matinée de sensibilisation à l’intention des autorités politico-administratives et sécuritaires, a constaté vendredi l’ACP.
« L’objectif primordial de cette séance était de sensibiliser les autorités, les services étatiques et tant d’autres personnes pour un environnement considérable en faveur des réfugiés, mais aussi à faire signifier l’importance de ces organisations sur le plan social de personnes déplacées, car ces dernières ont droit de vivre en paix », a indiqué le chef d’antenne de la Commission nationale pour les réfugiés(CNR)/Aru, Adidi Nongo.
Puisque, a-t-il martelé, ces réfugiés sud soudanais ont des difficultés énormes dans leurs pays d’origine à cause de l’insécurité, des guerres, violences, un effort international est nécessaire pour protéger cette catégorie de population en cas de conflits ou persécutions.
Justifiant l’organisation de cette activité, il a souligné qu’ « « il est indispensable que les gens comprennent le pourquoi d’être des réfugiés, de savoir quels sont les mécanismes qui sont sensés les déployer ; de connaître l’objectif, voire le fondement légal, qui dans le temps, était informel et à l’heure actuelle comporte une loi qui fixe et qui régit leurs statuts ».
Le bourgmestre de la commune rurale d’Aru, Jonny Wadri, au nom de l’administrateur du territoire, s’est dit satisfait de ces échanges avant de féliciter la CNR et l’UNHCR, qui leur ont expliqué leurs rôles.
« Ce cadre nous a fait comprendre le rôle de ces organisations dont l’une nationale et l’autre internationale, lesquelles travaillant chez nous datant longtemps, mais dont nous ignorons de fois la mission qui est celle de prise en charge des déplacés ; un rôle régalien de l’autorité du pays. Nous nous impliquerons à sensibiliser la communauté sur l’importance de la CNR et l’UNHCR dans notre milieu », a-t-il rassuré.
Cette activité a été organisée par la CNR en collaboration avec l’UNHCR.
Le territoire d’Aru compte actuellement au-moins 13 000 réfugiés dont la plupart se retrouvent dans leur site de Biringi dans le secteur de NDO, et d’autres aux chefferies des Kaliko-Omi et des Kakwa,renseigne-t-on. ACP/UKB