Mbuji-Mayi, 29 février 2024 (ACP).- Un atelier sur « les violences sexuelles basées sur le genre » est organisé depuis mardi à Mbuji-Mayi, au centre de la République démocratique du Congo, à l’intention des professionnels des médias, par l’Agence belge de développement, a appris l’ACP jeudi des organisateurs.
Des journalistes, animateurs de radio et membres des organisations de la société civile prennent part à cette formation au cours de laquelle ils seront outillés sur les notions de base concernant les violences sexuelles basées sur le genre (VBG), en vue de contribuer efficacement à l’éradication de ce fléau dans la ville de Mbuji-Mayi.
« L’objectif ici c’est d’outiller les participants à la maîtrise de différentes thématiques sur les questions des violences sexuelles, la dénonciation, les procédures judiciaires en matière des violences sexuelles. Donc, les participants doivent avoir la maîtrise de toutes ces thématiques afin qu’ils aient une notion dans la communication à travers la radio et autres moyens de communication », a déclaré Didier Mupitanjia, assistant technique au programme PLVS de l’Agence belge de développement (Enabel).
« Les généralités sur les VBG, les informations générales sur la protection contre les exploitations et abus sexuels, harcèlement sexuel (PSEA/HS), les principes directeurs dans la lutte contre les violences sexuelles, la déontologie journalistique et techniques de communication, notions sur les techniques de plaidoyer, les infractions des violences sexuelles et dénonciation et procédures judiciaires en matière des VBG », sont les modules prévus au cours de cet atelier qui se clôturera le vendredi 1er mars 2024.
Pour l’assistant technique au Programme de lutte contre les violences sexuelles (PLVS), les violences sexuelles constituent un défi majeur en RDC dont la majorité des victimes sont des femmes et des jeunes vivants en milieu rural.
« Le programme PLVS consiste en une prise en charge holistique des victimes dont la plupart sont des femmes et des jeunes en milieux ruraux, et le changement des comportements. Cette prise en charge est facilitée par la mise en place du centre intégré des services multisectoriel basé au centre hospitalier presbytérien de Mbuji-Mayi », a fait savoir Didier Mupitanjia.
Parmi les types des violences sexuelles les plus récurrentes, on cite le viol, l’agression sexuelle et physique, le mariage forcé, le déni des ressources et la violence psychologique. ACP/ODM