Mbujimayi, 20 septembre 2024 (ACP). – La nécessité de former les chauffeurs moto sur le code de la route a été manifestée par le syndicat de la corporation afférente à Mbujimayi, au Kasaï Oriental, centre de la République démocratique du Congo, a appris l’ACP vendredi de source administrative.
» J’ai parlé à l’autorité provinciale, en ma qualité de président national du syndicat des taxi moto, de la formation pour les chauffeurs taxi moto sur le code de la route. La formation se justifie par les accidents fréquents et la dimension que nos routes prennent maintenant, elles prennent une dimension universelle, pour ne pas dire une dimension modernisée« , a déclaré José Lufuluabo Lumu, président national du syndicat des taxis motos à Mbujimayi.
» Nous avons pris langue avec l’autorité provinciale ad intérim, parce qu’il y a un bon nombre de questions qui nécessitaient un entretien et son implication en tant que numéro un de la province ad intérim. S’ils ne sont pas formés, nous allons beaucoup nous inquiéter des accidents. J’ai demandé le soutien de la province pour que je puisse associer la PCR, le service de transport et voie de communication, l’INPP et tous les services de la CNPR. Qu’on puisse former les conducteurs et à la fin qu’ils soient en possession de brevets de formation. J’avais organisé ça en 2010, je veux maintenant que ça puisse avoir un grand caractère encore« , a-t-il ajouté.
Hormis la formation des chauffeurs des motos taxis, José Lufuluabo a aussi plaidé pour la diminution des taxes dans ce secteur de transport, afin de faciliter le train de vie des conducteurs.
» J’ai demandé à l’autorité provinciale de veiller à ce que les taxes soient dénuées aux chauffeurs motos. Que l’autorité provinciale s’implique pour que toutes les taxes provinciales du secteur des motocyclistes soient diminuées, revues en baisse. La taxe se discute, elle n’est pas comme un impôt qui s’impose. Alors, la taxe ne doit pas avoir comme finalité une charge sur les épaules du contribuable« , a poursuivi le président Lufuluabo.
Le directeur provincial de la Commission nationale de prévention routière (CNPR), avait lors des travaux de marquage au sol, réitéré le rôle pédagogique de former les chauffeurs sur l’utilisation de la chaussée dans le but de réduire les cas d’accidents, rappelle-t-on.
ACP/C.L