Kikwit, 14 novembre 2023 (ACP).- Les jeunes de Kikwit dans la province du Kwilu dans le sud-ouest de la République démocratique du Congo ont été appelés mardi par le réseau citoyen « Po na Congo » à une prise de conscience sur l’insécurité dans cette ville, a appris l’ACP de la société civile.
« Nous appelons les jeunes qui s’octroient des pseudonymes à consonance « américaine ou arabe » et qui sèment la terreur dans cette partie du pays à une prise de conscience sur les conséquences de l’insécurité qu’ils entretiennent dans la ville de Kikwit », a déclaré Dane Idima Kanda, représentant de l’ONG « Po na Congo ».
Et d’ajouter : « nous sommes profondément attristé et révolté de la recrudescence de l’insécurité dans la ville de Kikwit. Depuis un temps la ville est prise en otage par des groupes de jeunes organisés en bandes criminelles qui sèment la terreur et la panique dans chaque quartier ».
Il a également fustigé le comportement de ces jeunes qui chaque semaine extorquent les biens de la population, tuent et blessent les paisibles citoyens, avant d’inviter les autorités à procéder à l’arrestation de ces hors-la-loi qui commettent des actes criminels dans certains quartiers devenus infréquentables.
Ces jeunes, a-t-il signalé, perçoivent des taxes appelée « droit y a mabele » pour toute personne circulant dans leur zone. Dane Idima Kanda a plaidé auprès du gouverneur pour doter la police des équipements modernes en vue de traquer les auteurs de ces actes, les identifier et le déférer devant les instances judiciaires pour qu’il y réponde de leurs actes et qu’ils réparent les préjudices causés.
Il a demandé qu’un numéro vert pouvant permettre à la population de dénoncer les acteurs des crimes d’être mis en service. ACP/Kayu