Kinshasa, 02 octobre 2023 (ACP).- Un plaidoyer a été mené lundi, par un membre de la Fédération nationale des personnes de troisième âge (FENAPA), pour la réhabilitation des maisons de retraite pour les vieillards de Kinshasa, en République démocratique du Congo, a appris l’ACP d’un cadre de cette structure.
« La vie des personnes du troisième âge en RDC en générale, particulièrement à Kinshasa est différente de celle de l’occident, notamment marqué par les problèmes des soins de santé. Nous demandons que les maisons où vivent les personnes du troisième âge soient réhabilitées. Il faut une politique de réhabilitation de ces passionnants », a déclaré d’un cadre de la FENAPA, Louis Paul Eyenga Sama, en marge de la célébration de la journée internationale de personnes âgées.
Il a précisé que sa structure, à travers son résident Célestin, a estimé nécessaire de prendre en charge les intérêts et les droits des personnes âgées en combattant la discrimination fondée sur l’âge mais aussi chercher à éviter l’injustice sociale », a dit M. Sama
Il a fait savoir cette problématique d’assistance a été abordée lors d’une conférence organisée à l’occasion de la journée internationale des hommes âgés, à laquelle ils ont échangé sur les difficultés de la vie des personnes avancées en âge en RDC.
Et d’ajouter : « Nous avons besoin de l’assistance matérielle avec des vivres et des biens de première nécessité. Il faudrait relancer tout cela puisqu’on le fait rarement. L’assistance morale et spirituelle aussi sont très importantes. Et nous tenons à ce que le ministère des affaires sociales s’intéresse à ces personnes vulnérables ».
Il a révélé que dans l’avenir, la structure va œuvrer pour que les personnes des troisièmes âges puissent bénéficier des soins sans payer des frais d’hospitalisation, tout en les soutenant par l’accompagnement jusqu’à la fin de leur vie.
Par ailleurs, le gouvernement a pris une décision pour légaliser cette fédération nationale des personnes du troisième âge par un arrêté du ministre des affaires sociales.
C’était une décision prise en 2015 par les nations unies et notre gouvernement l’a légalisé à travers cet arrêté. Cette manifestation célébrée par la fédération dont une quinzaine d’hospices et associations des sœurs religieuses venus des 24 communes à l’église la résurrection de Lemba s’est présentée comme un cadre important. ACP/ODM