Matadi, 30 janvier 2024(ACP).- Les habitants du camp hébergeant en grande partie les éléments de la police nationale dans la ville de Matadi , à l’ouest de la RDC, ont plaidé lundi pour l’abattage des baobabs qui vieillissent et inquiètent la sécurité des foyers habitants ce camp, au cours d’un entretien mardi avec l’ACP.
« Il y a plus de quarante grands baobabs actuellement en état de vieillissement qui continuent de grandir à quelques centimètres de nos maisons et constituent une menace pour nos foyers. La seule solution pour notre sécurité reste de les abattre, compte tenu des signes annonciateur des dégâts que commencent à produire ces vieux baobabs », a déclaré Kety Nsaka, une veuve habitant cette caserne.
Ces baobabs, a- t- elle ajouté, sont aussi utilisés comme support des câbles électriques éclairant le camp, en cas de forte pluies nous sommes parfois contraint de quitter nos habitations pour chercher refuges chez les voisins.
« Nous demandons l’implication dans le moindre délai de nos autorités provinciales, pour qu’elles puissent s’enquérir de la situation, comme elle s’était passée dans d’autres casernes de la ville portuaire », a conclu kety Nsaka.
De son côté, un abatteur qui a été mandaté par le service de l’environnement de la commune de Matadi pour répertorier le nombre des baobabs qui menacent l’environnement de camp Molayi, a fait savoir que le retard de l’opération d’abattage est dû au fait que « le montant exigé par l’équipe d’abatteurs équivalent à plus de 40.000 $ reste jusqu’ici à l’étude depuis que cela a été soumis au gouvernement provincial du Kongo Central pour le décaissement».
ACP/Kayu