Matadi, 26 janvier 2024 (ACP).- L’impact des discours de haine a été dénoncé à Matadi, au Kongo Central, Sud-ouest de la République Démocratique du Congo, par le président de la représentation des étudiants du Congo (REC/KC), Linji Jean-Faustin, lors d’un entretien vendredi avec l’ACP.
« Il faut qu’on se rende compte de l’impact des discours de haine au niveau de la société, et même dans les milieux estudiantins, l’idéal de cet esprit destructeur que nous devons actuellement limiter. Aujourd’hui, nous avons constaté dans les années passées, comment est-ce que les discours de haine que certains ont prônés, avaient fait reculé plusieurs établissements, par des dégâts matériels immesurables causés durant l’année de 2023 », a fait remarquer Linji Jean-faustin, à l’occasion de la journée internationale de l’éducation célébrée chaque 21 janvier de l’année.
« Ces discours défavorisent la bonne collaboration entre les étudiants fréquentent des institutions sœurs, c’est-à-dire qui sont proches, le cas de l’année passée entre l’ISC et IBTP/Matadi, qui se battaient sans relance à cause des discours de haine qui incitaient facilement au soulèvement des étudiants de part et d’autre », a déclaré le président de la REC/KC.
« Je demande aux camarades étudiants de promouvoir le respect dans leurs établissements, qui doit être un socle pour nous réunir tous. En cela s’ajoute, la compréhension mutuelle, le sens de l’humanité pour mieux conduire nos institutions dans la paix », a-t-il recommandé.
« Nous voulons voir nos étudiants de Matadi être porteurs de paix, en vue de mettre un terme à des discours de haine en milieux estudiantins dans l’ensemble de la province », a dit Linji Jean-faustin.
En 2023, plusieurs cas des discours à la haine, à la violence des droits humains entre étudiants, ont été enregistrés dans les différents établissements de la province, en commençant par Matadi, Boma, Kinsatu et Mbanza-Ngungu, a-t-il conclu.
ACP/Kayu