Matadi, 04 mars 2024 (ACP).- Une formation sur le renforcement des capacités des prestataires dans la surveillance transfrontalière a été organisée à Matadi, dans l’Ouest de République démocratique du Congo, par l’Organisation internationale de migration (OIM), a appris l’ACP lundi de cette structure.
« Notre pays est exposé à de diverses menaces, comme les épidémies qui peuvent attaquer le pays, en trouvant une entrée à travers les frontières », a indiqué, à l’issue de cette formation, le Dr Madimba Kapanga, médecin vétérinaire du service national de la quarantaine animalière.
« C’est dans le cadre du présent projet REDISSE, qu’il était question de renforcer les capacités des différents prestataires qui prestent aux points d’entrée pour faire la surveillance frontalière de prévention de ces épidémies », a ajouté le Dr Eric Kabwe, point-focal provincial de la surveillance mortalité du Kongo Central.
Il faut savoir que deux structures principales font la surveillance épidémiologique aux frontières, dont le service de quarantaine animale et le programme national d’hygiène aux frontières.
Les bénéficiaires de cette formation sont les groupes cibles, des différents acteurs qui travaillent au niveau des points d’entrées, le personnel du service national de quarantaine animale et le personnel de l’hygiène aux frontières, les concessionnaires, les agents de la DGM, de la DGDA, de l’OCC ainsi que de l’ANR.
« Toute la communauté qui travaille au point d’entrée, peut être mise à profit dans la surveillance, en rapportant des données auprès de l’autorité sanitaire compétente, lesquelles peuvent être traitées dans la détection précoce des problèmes de santé », a-t-il conclu.
Cette activité a été prise en charge par l’Organisation internationale de migration (OIM), partenaire de mise en œuvre MoE du projet REDISSE avec l’appui de la Banque mondiale et le gouvernement congolais, avec le ministre de Pêche et élevage.
ACP/ODM