Kenge, 30 septembre 2024 (ACP).- La session ordinaire de septembre 2024, essentiellement budgétaire, a été ouverte par le président de l’Assemblée provinciale du Kwango, dans un discours prononcé lundi à Kenge, chef-lieu de cette province du Sud-ouest de la République démocratique du Congo.
«La deuxième session qui s’ouvre aujourd’hui, conformément à l’article 36 point 2 de notre règlement intérieur, est principalement consacrée à l’examen et à l’adoption du projet d’Edit budgétaire pour l’exercice 2024-2025, a indiqué le président de l’Assemblée provinciale, André Masala Ikomba Mandos.
Et de préciser: «aux termes de l’article 182 de la loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques, la session budgétaire pour les Assemblées provinciales court du 30 septembre au 30 décembre. Elle dispose d’un délai de 20 jours pour se prononcer sur le projet d’Edit budgétaire présenté par le gouvernement provincial».
Pour lui, le projet d’édit budgétaire, y compris les états des documents prévus aux articles 176 et 178 de la précitée, est déposé par le gouvernement provincial au bureau de l’Assemblée au plus tard le 25 novembre pour être voté et promulgué au plus tard le 15 décembre.
Le président de l’organe délibérant du Kwango a demandé au gouvernement provincial de présenter un budget beaucoup plus réaliste qui sera exécuté avec certitude et aisance pour le peuple de cette province.
«Je tiens à souligner qu’il ne servira à rien de présenter un budget fantaisiste dont l’exécution sera irréalisable. (…) Le budget qui n’est en réalité qu’une prévision ne peut s’exécuter qu’avec des moyens disponibles et pour obtenir ces moyens, il faudra de la discipline dans la gestion des finances publiques», a insisté André Masala Ikomba Mandos.
Il a indiqué, ensuite, que le coulage des recettes doit être sévèrement sanctionné et il faut des réformes courageuses et profondes tout en sachant que toute réforme à un seul but, l’amélioration des conditions de gestion des affaires publiques.
«C’est ainsi qu’il faut prendre toutes les dispositions en procédant au renforcement des capacités des animateurs qui sont appelés à la gestion des finances publiques», a-t-il martelé.
Selon André Masala, 100 jours suffisent pour qu’un jugement soit rendu par rapport aux orientations majeures d’un gouvernement de quelque ordre qu’il soit.
Il a promis qu’au courant de cette session, certaines matières des arriérés législatifs de la session antérieure seront également examinées, et les autres qui seront jugées utiles pour la bonne marche de la province seront inscrites à l’ordre du jour par la conférence des présidents des commissions parlementaires.
Le n°1 de l’organe délibérant du Kwango a, enfin, rappelé à l’exécutif provincial de respecter strictement les dispositions de l’article 40 de la loi portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces qui donne droit aux Assemblées provinciales d’exercer un contrôle à priori et à posteriori.
ACP/ODM