Matadi, 11 mars 2024 (ACP).- La loi sur la protection et la responsabilité des défenseurs des droits de l’homme a été vulgarisée lors d’un atelier organisé au barreau du Kongo-Central à Matadi, Sud-ouest de la RDC, par l’Avocat sans frontières/Belgique, a appris l’ACP lundi de source judiciaire.
« Cette loi est le fruit de l’engagement, au regard du contexte difficile dans lequel a exercé le défenseur de droits de l’homme en RDC. Aujourd’hui, nous avons une loi et nous nous attendons que toutes les parties concernées s’impliquent pour son application, conforment aux normes nationales et internationales », a dit la coordinatrice du projet protection des droits humains, Me Marceline Musuasua.
Elle a exhorté les défenseurs des droits de l’homme à œuvrer avec professionnalisme, objectivité, impartialité et surtout dans le respect de loi dans l’exercice des activités de promotion des droits de l’homme.
« Nous demandons également à l’Etat de s’impliquer pour apporter la meilleure protection possible aux défenseurs des droits de l’homme », a ajouté la coordonnatrice, soulignant que ces derniers sont des partenaires et l’œil de l’Etat.
Des sanctions pénales allant de 6 mois à la perpétuité pour tous ceux qui sera jugé coupable des toutes sortes de violences envers le DDH.
Cet atelier d’un jour, organisé avec l’appui financier du royaume des Pays-Bas, a connu la participation des autorités politico-militaires ainsi que les membres de la société civile de la ville de Matadi. ACP/ODM