Mbuji-Mayi, 1er novembre 2024 (ACP).– Lebourgmestre de la commune de Diulu à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï-Oriental, dans le centre de la République démocratique du Congo, a préconisé, vendredi, lors d’un entretien, de supprimer et réglementer les bistrots de vente de produits alcooliques.
«Notre but est de supprimer et réglementer les bistrots de vente des produits toxiques, c’est là où les inciviques se cachent. Quand ils vont là-bas s’enivrer, prendre la fumée là, l’esprit est troublé et nous enregistrons des désordres. Nous supprimons les maisons de ceux-là qui ne sont pas en ordre avec l’État», a déclaré Ben Sature Kabangu, bourgmestre de la commune de Diulu.
«Je peux dire que c’est 10% seulement des gens qui sont en ordre ; ils doivent payer la taxe communale les autorisant à vendre et faire ce qu’ils font là. Avant que nous puissions donner cette autorisation avec la taxe, nous avons une commission qui doit descendre sur terrain pour faire l’étude des produits qu’ils vendent. Il y a aussi le temps qu’ils doivent respecter, c’est-à-dire que ça doit avoir un temps d’ouverture et de fermeture. Dès que la nuit tombe, ils sont censés fermer la maison», a-t-il ajouté.
M. Kabangu a, par ailleurs, instruit les chefs de quartiers à répertorier tous les débits de boissons de son entité, afin de travailler selon les règles. Parlant des produits toxiques, l’autorité communale met en exergue l’alcool, la cigarette, le chanvre et autres.
«Pour lutter contre l’insécurité, nous avons remarqué qu’avec les rapports des chefs de quartiers, il y a les vendeurs et vendeuses des produits toxiques qui pullulent dans nos milieux comme les champignons. C’est pourquoi nous avons donné un devoir à tout chef de quartier de veiller à ce que notre commune puisse toujours enregistrer le calme dans son entièreté. Chacun a eu une mission de répertorier tous les vendeurs des produits toxiques», a encore souligné le bourgmestre.
«Par produits toxiques, nous voyons les produits alcooliques, le chanvre et les autres. Les chefs de quartiers doivent nous donner l’adresse de tout vendeur, son nom et les numéros de contact. À part cela, le chef de quartier a encore une mission de voir les garçons turbulents qui font trop de désordres dans le quartier. Les identifier sur un papier, prendre leurs adresses et celle de leurs responsables« , a-t-il poursuivi.
En vue de stabiliser la situation sécuritaire qui paraît déjà calme dans la commune de Diulu, a-t-il conclu, les réunions de conseil de sécurité avec toutes les parties prenantes se tiennent régulièrement. ACP/JF