Butembo, 09 janvier 2022 (ACP).- Le vice-président provincial de la société civile du Nord-Kivu, M. Edgard Mateso, a depuis Butembo, appelé le gouvernement central, à rendre public le protocole militaire signé entre la République démocratique du Congo et l’Ouganda pour matérialiser la mutualisation des forces Fardc-Updf, dans la traque des terroristes Adf à Beni.
Edgard Mateso qui dit suivre de très près les efforts mis en contribution par la force mutualisée dans la région de Beni, demande au Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi de présenter aux élus et la société civile, ce texte combien important.
Selon lui, la publication de ce protocole permettra à la population congolaise toute entière d’être édifiée sur le rôle, la durée et le mode opératoire du déroulement des opérations assignées à cette mission et de balayer à l’occasion, tous les soupçons et préjugés qui planent dans la population autour de cette force.
« Une large sensibilisation de ce protocole auprès de la population, attirera la sympathie de celle-ci envers les militaires engagés dans ces opérations », a renseigné cet acteur de la société civile.
La société civile provinciale du Nord-Kivu demande, par ailleurs, la relève des tous les militaires mixés du M23 et du CNDP, soupçonnés par la population de jouer double face contre la population et l’armée en servant de béquilles aux Adf.
Elle demande à la force mutualisée d’intensifier les frappes en progressant vers la zone ouest des territoires de Beni et Irumu où les Adf se dirigent, fouillant ainsi la puissance de feu de la force mutualisée.
La société civile dénonce des attaques régulières des véhicules des civils convoyés par la Monusco sur la RN 4, axe Eringeti-Comanda, entraînant des conséquences graves sur l’économie dans les deux provinces du Nord Kivu et de l’Ituri.
Elle appelle cependant la population à prudence et vigilance car, dit-il, l’ennemi qui est en errance vers l’ouest commet beaucoup des crimes dans sa fuite.
Edgard Mateso félicite la hiérarchie de l’état de siège ainsi que le gouvernement central pour avoir compris les préoccupations de la population de la contrée, en relevant quelques officiers militaires suspects sur l’axe Mangina-Mambassa. ACP/CL/JKI