RDC : l’éducation est au cœur de la vie d’une Nation (Activiste)

Kinshasa, 26 janvier 2024 (ACP).- L’éducation est au cœur de la vie d’une nation a rappelé vendredi, le président de l’Asbl  »Action pour le rayonnement des milieux écoliers et estudiantins » (ARMEE),  en marge de la journée internationale de l’éducation célébrée le 24 janvier de chaque année), au cours d’un entretien avec l’ACP.

« L’éducation est au cœur de la vie de la Nation car c’est à travers elle que les valeurs fondamentales sont transmises à toute la population. Elle dote les ressortissants d’un pays des capacités nécessaires pour assurer son développement socioéconomique et son progrès », a déclaré Roger Kimpesa, membre du conseil d’administration de l’ARMEE.

M. Kimpesa a précisé que ce n’est pas un hasard pour l’Union Africaine d’axer sa thématique de l’année 2024 autour du concept Education.

«  En tant que secteur de la vie nationale, Le secteur éducatif est crucial tout comme l’est l’éducation reçue en famille. Il est celui qui touche pratiquement toutes les familles du pays en même temps et avec les mêmes réalités. L’éducation est l’épine dorsale d’une société. Elle est le socle sur lequel un Etat forme ses ressortissants et leur permet de se doter des atouts nécessaires pour s’accomplir, s’épanouir individuellement et pour contribuer à faire émerger l’ensemble la société », a-t-il dit.

Il a, en outre, relevé que le système éducatif Congolais est tributaire de l’Etat qui le porte. 

« On ne peut pas dire que tout va bien ni que tout va mal. Si la référence, c’est 1960 alors on pourrait dire que le système a largement décliné. Si la référence c’est le début des années 90 avec les crises multiformes, on peut dire qu’il y a eu des améliorations ».

Le système éducatif Congolais a produit beaucoup de ressources impressionnantes et de qualité qui font la fierté du pays à travers le monde et même au pays, a rappelé le président de l’Armée.

Cependant, a-t-il poursuivi, sur le plan de l’intelligence collective et de l’impact sur le développement du pays, il est difficile d’affirmer que ce système assure le progrès.

 »D’aucuns peuvent penser qu’il s’agit d’un problème de vision ou de réformes à faire, mais nous pensons à ce stade que c’est plus une absence de moyens alloués et l’inefficacité de l’administration éducative à mettre en œuvre les réformes engagées dans le secteur. La corruption par ailleurs reste le défi existentiel qui mine ce secteur », a-t-il souligné.

L’éducation, un véritable instrument de développement

Par ailleurs, le président de l’Asbl  » ARMEE » a préconisé la valorisation de certains domaines de la vie tels que les défis du développement durable et environnementaux ainsi que la promotion de la femme. « En termes de politique, le pays a engagé différentes réformes, au niveau programmatique. Plusieurs choses se font malgré différents projets. Pourtant, la réforme souffre d’un déficit d’ancrage sur le terrain tant du fait des difficultés de communication que du fait d’une absence d’opérationnalisation.

Les acquis des projets ont du mal à subsister après les financements. Il y a lieu de susciter une plus grande appropriation des réformes par les acteurs clés de terrains que sont les enseignants, élèves, étudiants et parents. » a-t-il conclu.

La première dame Denise Nyakeru, avait au cours de cette journée déclaré dans son compte X, que l’éducation est, et demeure l’investissement le plus important d’un État. 

 » Je crois fermement que l’éducation est l’investissement le plus important d’un État. Un véritable levier d’émancipation, un droit humain et une responsabilité collective. 

La Journée internationale de l’éducation que le monde entier célèbre chaque 24 janvier, est l’occasion de rappeler le droit de chaque enfant à une éducation de qualité, dans un environnement adapté à ses besoins. Demain appartient à ceux qui s’y préparent dès aujourd’hui. Engageons-nous d’avantage en faveur de l’éducation de nos enfants sans exclusion ni discrimination. » a-t-elle souligné dans son tweet.

Créée en 2011, l’Asbl ARMEE a pour vision de promouvoir une jeunesse bien éduquée du continent africain en général et de la République démocratique du Congo (RDC) en particulier. Elle a développé une expertise dans l’accompagnement des élèves finalistes, à travers des conférences organisées dans des écoles et le soutien aux jeunes étudiants, dans l’orientation de leur parcours universitaire. ACP/Kayu

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