Kinshasa, 8 mai 2024 (ACP).- Le président sortant du Sénat, professeur Modeste Bahati Lukwebo, a effectué de nombreuses réformes et réalisations au bénéfice de la chambre haute du Parlement de la République démocratique du Congo, des acquis importants qui nécessitent la pérennisation, tel que le souhaitent des personnes averties.
Le speaker honoraire du Sénat a d’abord imprimé la bonne gouvernance au sein de l’hémicycle. Il a commencé et continue, en qualité de sénateur, de mener une série de plaidoyers pour la modification de la loi sur la libre administration des provinces, l’une des principales causes des conflits provinciaux, comme d’aucuns le savent.
Il a milité pour que le Sénat puisse apporter sa pierre à l’édification d’une société où il fait bon vivre.
Le professeur Modeste Bahati a initié une réforme au Sénat qui se résume en sept (7) propositions, à savoir : l’intégration de la Conférence des gouverneurs, l’instauration du Congrès Sénat-Provinces, la tenue de la « Quinzaine des provinces au Sénat », l’optimisation de la visibilité du travail des sénateurs afin de mieux faire connaitre le Sénat par une nouvelle stratégie de communication, relève du défi du numérique au Sénat, la redynamisation de la diplomatie parlementaire du Sénat et enfin la mise en place les œuvres sociales et le mécénat scientifique du Sénat.
Il s’est agi donc de l’expression concrète de la feuille de route qu’il s’était doté depuis sa prise de fonction à la présidence du Sénat.
Cette autorité morale du regroupement politique Alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a revalorisé la rémunération ou salaire des agents et cadres de l’administration de la chambre haute du Parlement, laquelle rémunération minimisée par ses prédécesseurs comme l’ont témoigné les bénéficiaires.
Une gouvernance innovatrice à la tête du Sénat congolais
Le Bureau Bahati s’est inscrit dans la logique de l’amélioration des conditions de travail au sein de l’administration.
Sous son mandat, l’homme a fait bénéficier à l’administration de la chambre des sages de centaines d’ordinateurs, imprimantes et consommables, des photocopieuses grand format toner, des antivirus, des gamètes de papiers duplicateurs et autres onduleurs…
Toujours dans le cadre de ses multiples grandes réalisations en faveur de l’administration du Sénat, l’on peut citer, non seulement l’accroissement sensible de la rémunération de tous les agents, mais aussi la prise en charge médicale avec octroi des médicaments, l’érection des bureaux supplémentaires, le rajeunissement de l’administration du Sénat par l’admission sous statut et la mécanisation de tous les agents et la régularisation des dossiers administratifs vidant ainsi l’épineux problème des agents dits N.U (Nouvelles unités).
Bahati a instauré une sorte de dialogue social entre le bureau du Sénat et les administratifs, en invitant agents et cadres à s’exprimer librement et sans tabou.
L’ambiance du travail au Sénat congolais, était devenue familiale, conviviale, inclusive et cohésive, au point de créer des ondes de choc dans le chef du personnel administratif et d’appoint permanents en poste.
La reconnaissance et la gratitude exprimées spontanément par les agents du Sénat après la démission de Modeste Bahati au perchoir de cette chambre du Parlement en dit tout.
Même témoignages recueillis auprès des élus des élus qui ont constaté en Modeste Bahati les caractéristiques d’un véritable démocrate pour la simple raison qu’il n’a jamais retiré la parole ou couper le micro à un sénateur en pleine intervention dans l’hémicycle aussi bien pendant les plénières que lors des travaux en commissions. Ce professeur des universités veillait également aux conditions de vie et de travail de ses collègues sénateurs.
Aussi, de nombreuses recommandations et plaidoyers du Sénat faits au gouvernement central ont reçu satisfaction auprès des populations.
Depuis l’indépendance de la République démocratique du Congo, le professeur Modeste Bahati a été le seul et unique speaker du Sénat à être l’auteur d’une proposition de loi. C’est donc lui l’initiateur de la proposition de loi modifiant et complétant la loi n° 11/022 du 24 décembre 2011 portant principes fondamentaux relatif à l’agriculture.
De belles i+nitiatives qui font que le personnel administratif du Sénat n’arrête de le regretter. Plus d’un sénateur abordé par l’ACP souhaitent voir le successeur de celui que d’aucuns appellent affectueusement « Mupenda watu », incarner et poursuivre sans relâche les actions et innovations de ce dernier.
Tous comptes faits et le moins que l’on puisse dire, l’élu de Bukavu a fait jouer à la chambre haute du Parlement sa partition en toute responsabilité dans le but de favoriser la paix et la cohésion nationale pendant et après les élections de 2023.
ACP/C.L.
