Bukavu, 1 octobre 2024 (ACP).– Le projet de lutte contre le trafic illicite des minerais dans la province du Sud-Kivu dans l’Est de la République démocratique du Congo a été au menu d’un atelier, lundi à Bukavu, a appris l’ACP de source locale.
« L’objectif du projet était de contribuer au développement d’un commerce responsable des minerais dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, à l’amélioration de la sécurité dans les sites miniers et à la lutte contre le trafic illicite des minerais« , a indiqué Fortunat Maronga, assistant en charge du projet – police des mines à l’organisation internationale pour les migrations, OIM/Sud-Kivu, lors d’une rencontre de restitution des résultats de l’étude finale de la 3e phase du projet de soutien aux institutions dans la lutte contre le trafic illicite des minerais.
Selon Fortunat Maronga, d’importantes réalisations ont été notées entre autres la sensibilisation et la mobilisation communautaire, la mise en place des conseils locaux de sécurité de proximité, l’équipement et le renforcement des capacités de la police des mines.
Et d’ajouter : « l’OIM soutient la police nationale congolaise dans l’organisation des formations spécialisées pour une durée de 3 mois dans les écoles de la PNC au camp Jules Moke (Bukavu) au Sud-Kivu et à Mugunga (Nord-Kivu) dans l’objectif de renforcer leurs capacités pour mener à bien leur mission dans les sites miniers ».
Pour cette troisième phase du projet, les points focaux ont été notamment les territoires de Kabare et de Walungu, dans la province du Sud-Kivu, les autres entités territoriales ayant été concernées dans les deux premières phases du projet, signale-t-on.
Il est à noter que l’apport de l’OIM consiste à un accompagnement des institutions de la RDC dans la sécurisation des sites miniers et lutte contre le trafic illicite des minerais. ACP /C.L.