Kinshasa 20 mars 2021 (ACP).- La restauration des forets peut aider le monde à se relever de la pandémie et à s’orienter vers un avenir meilleur, a déclaré le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et sociales, qui a souligné combien ces ressources naturelles ont contribué à protéger la santé et le bien-être pendant la crise mondiale
Selon la source, les efforts pour se relever de la crise provoquée par la pandémie de Covid-19 devraient conduire à une action plus forte pour sauvegarder les forêts du monde. Il est indiqué que la gestion durable des forêts est essentielle pour lutter contre le changement climatique et garantît un avenir meilleur pour tous, Cet investissement contribuera également à la reprise économique après la pandémie, a-t-il ajouté, car « les activités de restauration des forêts créent des emplois verts, génèrent des revenus, améliorent la santé humaine et augmentent la sécurité humaine ».
Si la Covid-19 a été « un dur rappel à l’ordre », elle offre également une occasion unique de se relever mieux et plus fort, « Malgré leur importance évidente, les forêts continuent d’être menacées », a déclaré Liu Zhenmin, chef du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies (DESA),
« Chaque année, sept millions d’hectares de forêts naturelles sont convertis en d’autres utilisations des sols, telles que l’agriculture commerciale à grande échelle et d’autres activités économiques. Et si le rythme de la déforestation a ralenti au cours de la dernière décennie, la perte de la couverture arborée s’est poursuivie sans relâche sous les tropiques – en grande partie à cause de causes humaines et naturelles », a-t-il ajouté.
A l’occasion de la journée international de foret qui se déroule chaque années le 21 mars, liu Zhenmin a lancé cet appel lors d’un événement virtuel pour commémorer cette Journée avec comme thème : « la restauration des forêts : une voix vers la reprise et le bien-être » – s’aligne également sur la Décennie des Nations Unies pour la restauration des écosystèmes, de 2021 à 2030.
« Si nous n’agissons pas maintenant, nous risquons d’atteindre un point de non-retour », a averti le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, dans son message pour la Journée, tout en notant qu’il n’est pas trop tard pour agir. « Les crises auxquelles notre planète est confrontée exigent une action urgente de tous – gouvernements, organisations internationales et de la société civile, secteur privé, autorités locales et particuliers », a déclaré M. Guterres.
Selon le patron de l’ONU, « les peuples autochtones montrent la voie. Ils prennent soin de la biodiversité de la Terre et obtiennent des résultats en matière de conservation avec très peu de ressources financières et peu de soutien ».
Il a déclaré que le secteur forestier avait fourni des produits de santé essentiels et vitaux pendant la pandémie, tels que des masques, des produits de nettoyage et de l’éthanol utilisé dans les désinfectants.
Par ailleurs, les espaces verts, les parcs et les forêts ont été essentiels en « ces temps de distanciation sociale », et des forêts saines et bien gérées agissent également comme des tampons naturels contre les zoonoses, prévenant ainsi le risque de futures pandémies, a-t-il fait valoir.
Pour les gens et la planète
De son côté, le Directeur général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Qu Dongyu, a souligné combien la restauration des forêts et leur gestion durable sont bénéfiques pour les populations et la planète. «Profitons de cette Journée internationale des forêts pour envoyer un message fort », a-t-il déclaré. «Restaurons et protégeons nos forêts, notre planète et tous ses écosystèmes vitaux pour les générations à venir », a-t-il ajouté. ACP/CL/KJI