Mbandaka, 01 septembre 2024 (ACP).- Un appel à la vigilance pour lutter contre le Mpox a été lancé à Mbandaka, province de l’Equateur, dans le nord-ouest de la République démocratique du Congo, par un élu national, au cours d’un entretien, dimanche, avec l’ACP.
« J’appelle la population à la vigilance, si un proche présente les signes de Mpox nous devons l’amener au centre de santé et nous devons respecter les mesures d’hygiène pour stopper la propagation de cette épidémie », a déclaré le député national, élu de Mbandaka, Me Désiré Iwolo.
Il a par ailleurs précisé que « nous sommes arrivé avec une délégation du ministère national de la Santé, venue de Kinshasa pour enquêter sur le Mpox. Elle se rendra à Bikoro pour ce motif ; après elle reviendra dans les zones de santé de Wangata et Mbandaka. Le gouvernement a alloué les fonds dans la lutte contre le Mpox ».
Le député national Désiré Iwolo a mis l’accent sur la nécessité de se faire vacciner.
« Nous sommes considérés comme les leaders d’opinion, les Fake-news circulent dans les réseaux sociaux disant que le vaccin contre le Mpox, viendra pour causer des dommages à la population. C’est faux, ce vaccin n’a pas été conçu pour nous décimer ; moi votre élu, je vous rassure que le vaccin est un moyen efficace pour lutter contre cette épidémie. Dès que le vaccin arrivera ici à Mbandaka, que la population le reçoive pour endiguer cette épidémie, » a-t-il exhorté.
Dans la province de Equateur, l’épidémie de Mpox a connu une progression significative avec 784 cas confirmés à la 34ème semaine. Selon les sources sanitaires ce taux de létalité reste élevé à cause du manque de respect de mesures d’hygiène de la population, accompagné d’un flot de fausses informations sur l’existence de maladie et des moyens nécessaires pour la prise en charge des malades.
La province de l’Équateur est considérée comme foyer de l’épidémie de Mpox, où les tradi-praticiens se déclarent capables de guérir cette maladie avec les feuilles de manioc et d’autres plantes médicinales. Une pratique déconseillée par les professionnels de santé.
ACP/JF