Mbandaka, 07 janvier 2025(ACP).-La congrégation des religieuses « Fille de la charité » a plaidé mardi, lors d’un entretien, pour l’encadrement et la protection des mineurs séropositifs à Mbandaka, province de l’Equateur, Ouest de la République démocratique du Congo.
« C’est une nécessité d’encadrement et de prise en charge pour ces jeunes personnes victimes du VIH, dont la conscience de l’origine leur est inconnue. Certains ont perdu leurs parents et sont sujets d’une certaine coloration sociale marginalisante », a indiqué Anita Bonkoto, sœur religieuse de la congrégation « Fille de la charité ».
« L’accompagnement psychothérapeutique des mineurs infectés, à travers des actes d’insertion sans aucune discrimination, est le moyen excellent de favoriser leur épanouissement. La scolarisation, des entretiens de conscientisation, l’intégration dans les associations des jeunes, sont des moyens efficaces de soutien », a-t-elle affirmé.
Pour la sœur Bonkoto, le sentiment de mépris est un enjeu important qui peut entraîner l’isolement et aggraver la situation.
Elle a souligné que l’aide psychologue qu’on peut assurer à ces jeunes personnes doit être accompagnée de la prise en charge médicale, selon la prescription médicale recommandée. « Nous insistons sur l’accompagnement psychosocial afin que l’aspect médical se réalise comme il faut. Un mineur séropositif dont le traitement est suivi et dans un environnement psychosocial adéquat, peut grandir et vivre comme tout le monde. C’est une question de l’éducation au respect de la vie pour tous », a-t-elle ajouté.
Elle a insisté sur la collaboration avec les familles en vue de faciliter cet accompagnement de manière préoccupante avec des structures étatiques et paraétatiques pour une prise en charge durable et efficace. « Le soutien aux personnes malades et leur prise en charge provient de la volonté des tous les acteurs sociaux dans la stabilisation du VIH. Les mineurs malades pourraient constituer un danger si un suivi efficace ne leur était pas assuré », ajouté la sœur religieuse de la congrégation « Fille de la charité ».
La solution au problème de VIH ou à d’autres catastrophes sanitaires ou environnementales ne doit pas se contenter seulement de la sensibilisation programmée, au contraire le dépistage s’avère nécessaire et un accompagnement permanent et une éducation à l’intégration des recommandations nécessaires dans tous les milieux socio-éducatifs, -elle-t-elle conclu.
ACP/C.L.