Bunia, 27 août 2024 (ACP).- Le premier pilier prioritaire de la réponse au Mpox dans la province de l’Ituri, Nord-est de la République démocratique du Congo, entourée par les provinces où les cas positifs sont déjà notifiés, est la communication de risques pour un engagement communautaire, a appris mardi l’ACP de source sanitaire.
« Le premier pilier prioritaire, c’est la communication de ce risque pour que la population s’engage. L’engagement communautaire, c’est une affaire d’abord individuelle, ensuite collective pour essayer de se protéger« , a déclaré le chef de division provinciale de la santé (DPS) en Ituri, le Dr Michel Lola Loway.
« Sur le plan épidémiologique, nous avons des provinces qui ont déjà confirmé des cas. Chez nous, quand bien même ce n’est pas encore confirmé, on ne dira pas qu’on a pas des cas ici. Nous devons être vigilants sur les mouvements des personnes« , a-t-il ajouté. A la question de savoir si les dispositions sont déjà prises pour contrôler les mouvements des personnes entre l’Ituri et les provinces voisines que sont la Tshopo, le Nord-Kivu et le Haut-Uélé touchées par le Mpox, le Dr Michel Lola Loway a rassuré: « Nous avons pris des dispositions au niveau des postes frontaliers à travers le service de l’hygiène aux frontières pour renforcer les dispositifs de surveillance. On a pris les dispositions dans les portes d’entrée les plus importantes comme à l’époque de la Covid-19″.
« Pour le moment, nous ne pouvons pas prendre des mesures restrictives parce que nous pensons que les gens sont déjà informés suffisamment de la maladie, des modes de transmission et des mesures de prévention », a-t-il indiqué. A ce jour, la province de l’Ituri a déjà notifié six cas suspects de cette maladie dont les échantillons sont envoyés à l’Institut national de recherche biomédicale (INRB) à Kinshasa, et certains sont sortis négatifs alors que d’autres sont en attente des résultats. ACP/C.L.