Kinshasa, 31 janvier 2024 (ACP).- Des recommandations sur la pratique clinique en gynécologie ont fait l’objet d’une conférence scientifique organisée mercredi à Kinshasa en République démocratique du Congo par l’hôpital Joa Médical.
« Nous avons parlé des recommandations sur la pratique clinique, en insistant sur l’approche syndromique de certaines maladies gynécologiques notamment l’infection urinaire, le paludisme, les infections sexuellement transmissibles (IST) et la pré-éclampsie », a déclaré le Dr Didier Kalonji, gynécologue- obstétricien à la clinique Bondeko de Kinshasa.
« Le traitement en gynécologie ne se fait pas à la hâte. Il se fait plutôt lentement ou progressivement. Dans cette prise en charge, on préfère commencer par un traitement palliatif, en faisant dans l’entretemps les examens de laboratoire.
Et lorsque les résultats seront prêts, on prescrira enfin une meilleure prise en charge en gynécologie, car si nous agissons avant la disponibilité des résultats de laboratoire, nous risquons d’avoir des échecs dans la prise en charge », a expliqué le Dr Kalonji.
Et d’ajouter : « la plupart des malades se font consulter avec comme symptômes des douleurs au bas-ventre, des maux de dos, la fièvre, des nausées, des vomissements. Ces symptômes peuvent également être liés à une maladie non gynécologie, raison pour laquelle nous insistons sur les examens de laboratoire ».
Il a indiqué que la prévention des maladies gynécologiques, notamment les ‘infections urinaires, consiste à boire beaucoup d’eau, à ne pas retenir les urines et à suivre un bon traitement pendant 14 jours. En l’absence de traitement, on note plusieurs complications, notamment le problème d’infertilité et les avortements involontaires. Chez la femme enceinte, il y a l’accouchement prématuré, une mort fœtale in-utero, etc.
Le Dr Glowdy Kanku qui est échographe a, à son tour, salué la qualité des enseignements dispensés par l’hôpital Joa Médical lors de la formation des médecins en imagerie ou en échographie.
« La formation prend trois mois. Elle est repartie en plusieurs branches, à savoir l’échographie cardiaque, l’échographie abdominale, l’échographie abdomino-pelviens, l’échographie obstétricale…dont le choix revient à l’apprenant. Ces échographies sont très précises. Elles se font toujours en équipe, avec beaucoup de discipline et d’exigences », a-t-elle fait savoir.
Cette journée a été sanctionnée par la remise symbolique des brevets aux participants et des cadeaux aux médecins qui recommandent des examens d’imagerie ou de laboratoire à l’hôpital Joa Médical.
Il a été annoncé que la nouvelle session de formation en échographie est prévue le 12 février 2024.
ACP/