Kinshasa : des responsables des établissements sanitaires sensibilisés à la redevance des soins

Kinshasa, 1er mars 2025 ( ACP).- Des responsables des établissements sanitaires ont été sensibilisés, samedi, lors d’une matinée à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, à l’importance de la redevance des soins de santé et à la vulgarisation des outils normatifs pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes, de l’accouchement et du nouveau-né.

« Aujourd’hui c’est une journée de sensibilisation et de vulgarisation des outils pour la prise en charge des femmes enceintes, du nouveau-né ainsi que des accouchements. Entant qu’autorité de régulation, on devait sensibiliser les établissements qui sont impliqués dans la prise en charge du nouveau-né à l’utilisation des outils qui leur permettent d’offrir les soins de santé de qualité à tous ces bénéficiaires du programme de la gratuité de la maternité », a déclaré le Dr Hugues Fariala, directeur général de l’Autorité de régulation et de contrôle de la Couverture santé universelle (ARC-CSU).

« Il est très important parce qu’on ne peut pas parler des soins de qualité si on n’a pas de guides thérapeutiques qui sont déjà normées », a-t-il précisé.

Il a fait savoir que cette activité est  un rappel pour démontrer à tous les établissements qu’ils sont censés d’utiliser ces guides thérapeutiques et ses différents outils de gestion que le ministère de la Santé a mis en place pour une meilleure prise en charge des femmes enceintes .

Selon M. Fariala : « la redevance est une ressource propre de son secteur et aujourd’hui on devait rappeler aux prestataires comment faire pour  déclarer impayée cette redevance ».

Pour ce médecin, cette session de sensibilisation jouit d’une importance capitale car elle permet d’échanger, de clarifier les objectifs, de discuter sur les mécanismes de mise en œuvre et surtout de répondre aux éventuelles motivations de chacun. « Nous avons devant nous une opportunité de partage et de collaboration. Ensemble nous bâtissons un avenir prometteur de santé robuste, résilient et équitable », a-t-il dit. 

La redevance, une démarche stratégique pour assurer un financement durable 

Par ailleurs, le Dr Fariala a indiqué que la mise en place d’une redevance pour le service des soins de santé et produits pharmaceutiques dans les établissements n’est pas qu’une simple exigence administrative ou financière. 

« C’est une démarche stratégique qui vise à assurer un financement durable et transparent de notre système de santé. Elle nous permet de maintenir le standard de qualité, d’assurer la disponibilité des médicaments essentiels et de continuer à offrir le service de santé accessible à tous. Cependant la réussite de cette initiative repose sur notre capacité collective à comprendre et à intégrer dans nos pratiques quotidiennes », a-t-il soutenu      

« Les établissements des soins de santé dont vous représentez aujourd’hui jouent un rôle central dans l’amélioration de la qualité de vie de nos populations. Chaque jour nous avons pour mission de garantir un accès équitable et efficace de service de santé  tout en assurant leur pérennité et leur qualité », a-t-il affirmé.

Le directeur général a cependant expliqué ce qu’est l’autorité de régulation et contrôle de la couverture santé universelle

L’ARC-CSU est l’un des établissements publics de facilitation de la mise en œuvre et de la pérennisation du système Couverture santé universelle (CSU) en RDC, placé sous la tutelle directe de la Première ministre, chef du gouvernement avec pour  mission légale de veiller au maintien de l’équilibre général du système CSU à travers certains nombres d’attribution.     

La mise en place de la CSU est une priorité gouvernementale initiée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi pour conduire le peuple congolais à l’accès aux soins de santé de qualité et équitable sans barrière financière. 

Au cours de cette rencontre organisée par l’ARC-CSU, plusieurs thématiques ont été abordées, notamment le paquet intervention et les outils de Santé de la reproduction de la mère et du nouveau-né (SRMN) par le Dr Alice Djika, directrice adjoint du Programme national de santé de la reproduction (PNSR) et la Synthèse des travaux d’élaboration d’un dispositif d’encadrement des services de néonatologie par le Dr Catherine Akele, médecin directeur de l’hôpital pédiatrique de Kalembe-Lembe. 

ACP/C.L.

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