Lubumbashi, 31 août 2023 (ACP).- Une alimentation riche en sucre est déconseillée dans le cadre de la lutte contre le diabète, a affirmé un médecin jeudi à Lubumbashi en République démocratique du Congo, lors d’une conférence organisée sous le thème «La prévention et la prise en charge des complications du diabète».
« Une alimentation riche en sucre telles que les boissons sucrées et l’alcool est déconseillée dans le cadre de la lutte contre l’apparition du diabète. Un patient atteint du diabète a généralement une faim exagérée, car l’organisme a besoin de l’énergie apportée par l’alimentation pour effectuer des mouvements quotidiens du corps humain, notamment marcher, parler et courir », a soutenu le Dr Elisabeth Madjoudoum.
« Nous pouvons aussi avoir des signes associés tels que une soif intense, des fatigues, des vertiges, une urine abondante, la colère et la perte des poids », a-t-elle ajouté.
Elle a, en effet, recommandé aux de se rendre dans un hôpital pour que le personnel soignant effectue l’examen de glycémie afin de déterminer le taux du sucre qui est dans le sang. Le taux normal est compris entre 0,6 et 1,26 décilitre par gramme.
Le programme national de lutte contre le diabète en RDC a estimé à cinq millions le nombre de personnes atteintes du diabète dans ce pays. Cette maladie touche toutes les catégories des personnes allant de plus jeunes au plus vieux, a-t-elle dit.
Le manque d’activité physique, un facteur de risque du diabète
Par ailleurs, le Dr Elisabeth Madjoudoum a fait savoir que la sédentarité ou le manque d’une activité physique peut être un facteur de risque du diabète de type1 ou de type 2. Le diabète, a-t-elle affirmé, est causée par une accumulation du sucre dans la cellule sanguine et cela peut conduire à des complications de santé à la longue.
Elle a aussi recommandé à l’assistance d’avoir une vie saine et une alimentation équilibrée, d’éviter la sédentarité et de pratiquer une activité physique régulièrement, notamment la marche afin de prévenir le diabète.
Cette conférence organisée par « Eagles Académie du Cameroun » vise, d’une part à sensibiliser aux facteurs de risque connus notamment les antécédents familiaux et l’âge et aux facteurs de risque modifiables tels que le surpoids et l’obésité, les modes de vie sédentaires, la mauvaise alimentation, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool. Ces facteurs de risque modifiables sont en augmentation dans tous les pays de la Région africaine selon l’OMS.
Elle a pour but aussi de sensibiliser le grand public à la charge croissante de cette maladie et aux stratégies que l’on doit mettre en œuvre pour prévenir et faire face à la menace qu’elle représente.
ACP/ODM