Kinshasa: 21 novembre 2024 (ACP).- Des agences des Nations Unies, à savoir l’UNICEF, l’OMS, l’UNFPA et ONU Femmes comptent travailler ensemble à travers le programme « Chaque femme, chaque nouveau-né partout » pour accélérer la réduction de la mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre, a-t-on appris jeudi d’un communiqué.
« L’UNICEF, l’OMS, l’UNFPA et ONU Femmes comptent travailler ensemble à travers ce programme pour accélérer les progrès dans la réduction de la mortalité maternelle, néonatale et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre », a-t-on lu dans ce communiqué, citant le Dr Samba Cor Sarr, directeur de cabinet du ministère de la Santé et de l’Action sociale du Sénégal.
« La santé de la mère et de l’enfant constitue l’une des principales préoccupations de la santé publique dans le monde. En 2020, près de 800 femmes sont mortes par jour, de causes évitables liées à la grossesse et à l’accouchement », a-t-il souligné, ajoutant que pendant la même période, « près de 95 % de morts maternelles sont survenues dans les pays à revenus faibles ».
« L’Afrique subsaharienne a enregistré 57% de l’ensemble des décès chez les enfants de moins de 5 ans, son taux de mortalité néonatale était également le plus élevé au monde en 2022 », a rappelé le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
L’objectif poursuivi à travers cette consultation régionale est de « concevoir des actions coordonnées et mesurables pour accélérer les progrès vers les Objectifs de développement durable (ODD), avant de diffuser les meilleures pratiques et approches techniques en matière de santé maternelle et infantile », selon Samba Cor Sarr.
Pour Gilles Fagninou, directeur régional de l’UNICEF en Afrique de l’Ouest et du Centre, il est pertinent d’organiser cette consultation pour aller plus vite dans la réduction de la mortalité maternelle et infantile.
Il a rappelé qu’une femme meurt toutes les quatre minutes en donnant la vie, là où toutes les 17 secondes, un nouveau-né perd la vie.
« Il suffirait de rassembler les forces humaines des 25 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre pour atteindre l’objectif d’ici 2030. C’est pourquoi, il a relevé que la mobilisation, l’engagement des autorités étatiques seront au cœur des solutions », a-t-il expliqué.
Selon la source, cette synergie des agences des Nations Unies a été exprimée le 19 novembre 2024 lors du lancement de consultations régionales où 25 pays du continent africain ont pris part. Cette consultation a consisté à apporter des réponses indiquées au défi de la croissance du taux de mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest et du Centre. ACP/JF