Kinshasa, 21 septembre 2024(ACP).- Un dispositif de contrôle sanitaire a été installé à l’aéroport international de N’djili à Kinshasa pour la surveillance de l’épidémie de Mpox ou la variole du singe qui sévit en République démocratique du Congo, a constaté l’ACP samedi.
« Sur instruction de notre hiérarchie, il nous a été demandé de renforcer le contrôle sanitaire ici au niveau de l’aéroport international de N’djili. Nous y avons installé un dispositif de contrôle sanitaire au niveau des vols internationaux et domestiques. Ce dispositif de Mpox est effectif à l’aéroport international de N’djili depuis la déclaration de cette épidémie en République démocratique du Congo », a affirmé le Dr Claude Taty, chef de poste du Programme national de l’hygiène aux frontières (PNHF).
Pour lui, le PNHF qui un service public chargé de la surveillance des épidémies aux frontières du pays, organise pour cette fin, 3 paquets d’activités, à savoir la surveillance épidémiologique, la communication de risque et la prévention et le contrôle de l’infection.
La surveillance épidémiologique, a-t-il expliqué, se fait par une évaluation des passagers à travers une observation visuelle basée sur les signes évocateurs du Mpox, dont les éruptions cutanées et les autres signes et le prélèvement de température à l’aide des caméras thermographiques installées aux départs et aux arrivées des vols internationaux et domestiques.
Il a insisté également sur le 2eme paquet d’activités qui passe par une communication des risques, avec comme supports les affiches et un message audio fréquemment diffusé par la radio interne de la Régie des voies aériennes (RVA), opérateur public gestionnaire des aéroports de la République démocratique du Congo.
« Ici, nous procédons à la désinfection des mains et nous conseillons les passagers et les usagers de la plateforme à porter des masques et à observer la distanciation physique », a précisé le médecin chef de poste.
Le Dr Taty a fait savoir que jusque-là, son service a eu à remonter deux alertes au niveau des vols internationaux, pour lesquelles les résultats se sont avérés négatifs.
Selon les données de l’Institut national de santé publique (INSP) à travers son Centre des opérations d’urgences de santé publique (COUSP-RDC), consulté par l’ACP, la RDC a enregistré depuis le début de l’année 26.791 cas suspects, 5.613 cas confirmés et 837 décès dus au Mpox. ACP/JF