Kinshasa, 9 mars 2025 (ACP).- Des solutions pratiques ont été proposées aux femmes pour la gestion des douleurs menstruelles et règles irrégulières, lors d’une conférence de sensibilisation aux questions taboues, placée sous le thème : « La santé sexuelle de la femme : de la puberté à la ménopause », organisée, samedi, à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
« Il y a plusieurs solutions pratiques pour soulager les douleurs menstruelles et les règles irrégulières, plusieurs approches complémentaires s’offrent aux femmes notamment, les médicaments, l’utilisation d’anti-inflammatoires non stéroïdes et le cas échéant, des contraceptifs harmonieux », a déclaré Bob Kaskou Kasaka médecin gynécologue, aux participants rassemblés à l’église « La Foi triomphante ».
Il a également fait état d’une approche complémentaire touchant des solutions naturelles, à l’instar des infusions de gingembre ou d’autres plantes médicinales, associées à des applications de chaleur locale.
Par ailleurs, le Dr Kaskou a relevé les exigences pour une santé sexuelle épanouie, notamment l’aspect physique et la beauté qui exigent la formation rigoureuse dans les arts de la beauté, l’hygiène exemplaire, l’aspect d’intégrité et la pureté qui consistent au maintien de la discrétion et de la pureté dans son identité.
Selon ce spécialiste, l’aspect formation spirituelle concerne la formation sur les principes bibliques, la prière pour la guidance divine ainsi que la préparation relationnelle qui exige le développement de l’intelligence émotionnelle, communicationnelle et l’empathie, ainsi que l’aspect de l’impact sur la destinée qui consiste à utiliser son don pour influencer positivement et protège son peuple.
Le gynécologue Kaskou a indiqué que cette formation organisée par la communauté des églises de la « Foi triomphante » a pour objectif de donner la parole aux femmes dans le sens où elles posent des questions pour pouvoir être au courant de « comment est-ce qu’elles peuvent faire pour se prendre en charge ».
Il a noté, que l’activité qui s’inscrit dans le cadre de la célébration du 8 mars, dédiée aux droits des femmes, a pour but de pousser les femmes, une fois informées de la question, qu’elle puissent prendre des bonnes décisions, adopter des bonnes attitudes suite à la sensibilisation pour pouvoir bien vivre leur santé sexuelle, a-t-il dit. ACP/C.L.