RDC : des techniciens des laboratoires vétérinaires en formation sur le diagnostic du Monkeypox

Kinshasa, 30 janvier 2023 (ACP).- Des techniciens des laboratoires vétérinaires venus de Goma au Nord-Kivu et de Lubumbashi dans le Haut-Katanga et ceux de la ville de  Kinshasa, participent depuis lundi au siège du laboratoire  vétérinaire et central de Kinshasa, à une formation sur le diagnostic de la variole du singe (Monkeypox),  une maladie  endémique en RDC avec près de 80% des cas répertoriés dans le monde.

« L’objectif de cet atelier est de renforcer les capacités des techniciens des laboratoires vétérinaires de la RDC en techniques de diagnostic de la variole de singe », a dit le point focal biosécurité et biosûreté du laboratoire vétérinaire de Kinshasa, le Dr Daudet Byakya.

Les objectifs spécifiques, a-t-il ajouté, consistent à armer ces apprenants sur les mesures de biosécurité et biosûreté ainsi qu’à les  former  sur les techniques de prélèvement d’échantillons, l’utilisation des tests sérologiques et sur l’utilisation de la technique de biologie moléculaire (PCR) pour le diagnostic de la variole du singe.

Le Dr Byakya a noté que face à cette situation, le gouvernement congolais a mis en place une stratégie de lutte contre le Monkeypox afin d’arrêter la chaîne de contamination de cette épidémie.

Ce qui a, pour lui, justifié la tenue de cet atelier qui bénéficie du concours de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture) et de l’agence américaine pour le développement international (USAID), en vue de permettre la détection rapide et d’appuyer la surveillance.

La première description chez l’homme, rappelle-t- on, remonte à 1970 à Basankusu, en RDC. C’est une maladie à potentiel épidémique très élevé caractérisée par la fièvre, les éruptions vésiculo-pustuleuses, les adénites, les douleurs à la gorge et autres.

Depuis 2022, le pays est touché par la forme épidémique du Monkeypox.  Avec 21 de ses 26 provinces touchées, plus de 2.200 cas ont été enregistrés dans les provinces du Sankuru, de la Tshopo, du Maniema et de la Tshuapa considérés comme épicentre de la maladie.

Les animaux sauvages notamment les rats, les écureuils, les primates pourraient constituer le réservoir du virus du Monkeypox. ACP/ODM

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