Kinshasa, 05 juillet 2023 (ACP).- 122 enfants ont été consultés du 29 juin au 05 juillet 2023, lors de la campagne de consultation des enfants avec malformations du cœur organisée à Kinshasa, en RDC par le Centre de chirurgie pédiatrique de la clinique Ngaliema, a fait savoir mercredi à l’ACP, le Dr John Senga, cardio cardio-pédiatre à la Clinique Ngaliema. « Pour cette mission, le Centre pédiatrique de la clinique Ngaliema, en collaboration avec le « Mécénat chirurgie cardiaque » et la chaîne de « l’espoir », sous le haut patronage du chef de l’État, a consultés 122 enfants, avec malformations cardiaques », a confié le Dr Senga. « Cette campagne avait pour but premièrement d’atteindre tous les enfants malades à travers le pays, en vue de diagnostiquer les malades après des consultations. Cela nous a permis de sélectionner et de programmer des enfants à des éventuels traitements médicaux pour les uns, et une prise en charge en cas d’opérations chirurgicales pour les autres », a-t-il renchéri. « La malformation du cœur est une appellation générale pour désigner des défauts ou des anomalies du cœur présent dès la naissance. Certaines formes sont mineures et ne causent aucun problème cardiaque. Cependant d’autres formes très graves entraînement des complications », a souligné le spécialiste.
Quant aux symptômes (signes), le Dr Senga a fait savoir qu’ils varient avec l’âge. Une coloration tendant vers le bleue sur la peau de l’enfant, des évanouissements, un essoufflement pendant une activité et des fatigues. « Les nourrissons peuvent présenter une respiration difficile ou rapide, des sueurs ou une augmentation de la fréquence respiratoire pendant l’allaitement. Une irritation inhabituelle ou un retard de prise de poids sont des signes remarquables en cas de maladie », a-t-il souligné.
Plus de 15% des enfants à travers le monde naissent avec une malformation du cœur
Le Dr Senga a par ailleurs indiqué que plus de 15% des enfants à travers le monde naissent avec une malformation du cœur. Ainsi l’échocardiographie (l’échographie du cœur) permettra de détecter presque toutes les malformations cardiaques. « Sur avis du médecin pour certains, une malformation cardiaque congénitale peut être corrigée au moyen d’intervention chirurgicale. Pour d’autres, par contre, le médecin peut recourir à des méthodes mini invasives (Méthode qui permet de suivre le fonctionnement du cœur à l’aide d’imagerie vidéo) », a-t-il précisé. « Dans le cas les plus graves, les malades peuvent être traitées par chirurgie à cœur ouvert dans les cas », a noté le Dr Senga, soutenant qu’une consultation précoce et une prise en charge adéquate peuvent sauver un enfant malade.
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