Kisangani, 18 novembre 2024(ACP).- Cent vingt (120) communicateurs de Kisangani dans la province de la Tshopo, dans le nord-est de la République démocratique du Congo, ont été formés sur la riposte contre le Mpox, au cours d’un atelier de deux jourd, organisé par la division provinciale de la santé (DPS), a-t-on appris de source sanitaire.
« Les objectifs poursuivis par cette formation à l’intention des 120 acteurs de communication des services étatiques, des forces armées, de la police nationale congolaise et de la société civile étaient de comprendre les éléments de communication de risque, les réactions des personnes affectées par une crise, savoir communiquer avec la communauté pendant une crise », a indiqué Jhon Mondele, coordonnateur de la cellule de communication de la DPS.
Cette formation visait aussi à renforcer le lien entre la communication des risques et la communauté, comprendre les notions de base de Mpox et améliorer la coordination des interventions de la communication des risques pour l’engagement communautaire (CREC), a-t-il précisé.
Pour M. Mondele, le communicateur doit, en période de crise, écouter les préoccupations et les perceptions pour créer un climat de confiance, prendre des conseils en étant ouvert dans les conversations, créer un esprit réceptif dans une communication bi-directionnelle.
« La bonne communication sur le risque implique l’engagement communautaire. Quand la communauté comprend le danger, elle peut prendre des décisions éclairées pour s’approprier des actions », a-t-il ajouté.
« Des données récentes montrent que les enfants de moins de cinq ans, en particulier ceux de moins d’un an, courent le plus grand risque de maladie grave et de décès. Les femmes enceintes sont plus susceptibles aux infections graves à Mpox, en raison des changements physiologiques et immunologiques induits par la grossesse, les personnes dont le système immunitaire est gravement affaibli », a-t-il dit.
Selon les organisateurs, le déficit communicationnel en termes d’incidence qui entoure la question de Mpox à la Tshopo entre en ligne de compte pour l’organisation de ces assises avec les différents acteurs de communication en vue de procéder à la surveillance à base communautaire. La Mpox est une « maladie provoquée par l’« orthopoxvirus » simien. Il s’agit d’une infection virale qui peut se transmettre d’une personne à l’autre, principalement par contact étroit, et parfois de l’environnement aux personnes par des objets et des surfaces qui ont été touchés par une personne atteinte de la variole du singe. La province de la Tshopo compte actuellement deux mille cent cinquante-cinq (2 155) cas notifiés de Mpox dont cent quatre (104) décès. ACP/C.L.