Tumeurs oculaires : la société congolaise d’ophtalmologie recommande la mise à jour du traitement

Kinshasa, 10 novembre 2024 (ACP).- La mise à jour du traitement des tumeurs oculaires a été recommandée samedi aux ophtalmologues venus participer au 21eme Congrès de la Société congolaise d’ophtalmologie (SCO) organisé du 8 au 9 novembre 2024 à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

«La mise à jour du traitement des tumeurs oculaires a été recommandée aux médecins (ophtalmologues) dans l’intérêt des malades, pour que ces patientes puissent bénéficier des connaissances et de tout ce qui sort de par le monde», a déclaré le Dr Joyce Kabwe, présidente de la Société Congolaise d’Ophtalmologie.

«On a recommandé à tous les médecins de toujours envoyer les patients à se faire examiner pour voir si il n’y a pas de tumeur parce que si la tumeur est détectée avant et de petite dimension, il est facile à soigner que d’attendre quand c’est trop tard. C’est pour ça qu’on a sensibilisé nos collègues ophtalmologues à détecter avant les différentes rumeurs», a-t-elle ajouté.Pour la présidente de la société congolaise d’ophtalmologie, les spécialistes en la matière sont dans l’obligation de se réunir pour pouvoir se remettre en question et voir ce qu’ils peuvent faire encore de mieux.

Le Dr Kabwe a fait savoir que durant ce 21ème congrès, trente présentations ont été abordées, notamment les aspects histopathologiques des tumeurs oculo-annexielles, les tumeurs du segment antérieur, l’œil et les infections émergentes ainsi que les aspects nutritionnels et la cataracte, etc.

Les ophtalmologues et opticiens de la RDC invités à structurer leur secteur

Par ailleurs, les ophtalmologues et les opticiens de la RDC ont été invités à structurer leur secteur comme cela se passe ailleurs, par Vigneron Malo, responsable commercial à la société «Univers optique».

Il a relevé que sa société est au marché Kinois depuis 2016 et de par leur expérience, il n’est pas facile de travailler en RDC parce que le domaine ou le métier n’est pas organisé.

«Il n’y a pas des lois qui régulent le métier, il y a des étrangers qui font en même temps la vente en gros et en détail, des gens qui créent des boutiques optiques juste parce qu’ils travaillent dans une optique», a-t-il expliqué, avant de plaider pour l’organisation du métier à travers un cadre juridique.

M. Malo a rappelé que sa société «Univers optique» est présente à ce 21ème congrès pour présenter un nouveau produit appelé «Myopilux Max», qui est un verre qui ralentit la progression de la myopie chez les enfants.

«C’est une innovation très intéressante pour essayer un peu de diminuer cette progression de la myopie», a-t-il expliqué. Placé sous le thème «Les tumeurs oculaires», ce 21ème congrès de la SCO a réuni plus de cent participants dont 49 ophtalmologues, 34 médecins et assistants, 34 techniciens supérieurs en ophtalmologie, des partenaires et invités venus du Congo Brazza, des USA, du Canada, de la France et de la RDC, particulièrement de Lubumbashi, de Bunia, de Goma, Beni et de Kinshasa.

La SCO organise chaque année des journées scientifiques pour parler sur un thème précis, en vue de renforcer les capacités des ophtalmologues à travers les échanges d’expériences, selon les organisateurs. ACP/C.L.

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