Kikwit, 10 novembre 2024 (ACP).- En cas de douleur permanente, c’est aux professionnels de santé de déterminer et localiser les tumeurs dans le corps, selon un médecin d’un centre neuropsychiatrique de la périphérie de Kikwit, province du Kwilu, sud-ouest de la République démocratique du Congo, au cours d’un entretien accordé dimanche à l’ACP.
« Nous recommandons à toutes les personnes d’augmenter la fréquence des consultations médicales. Ce qui permettra aux professionnels de santé de découvrir et localiser les tumeurs dans les différentes parties de leurs organes du corps », a déclaré Dr Blandine Mapaya, médecin responsable du centre neuropsychiatrique Pierre Joseph Trieste( PJT) à Ndunga ( périphérie de Kikwit), à l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation aux tumeurs neuropsychiatriques célébrée le 10 novembre de chaque année .
Et d’ajouter : « La tumeur est soit bénigne, nécessitant une intervention chirurgicale et bénéficie de la chimiothérapie à une longue durée comme la prostate. Soit encore maligne, grave ou mortelle qui cause la mort comme le cancer du foie, du pancréas, de rein, etc. en dépit de la radiothérapie à des coûts très élevés ».
« Il est bon que la tumeur bénigne soit détectée dès le début, avant d’atteindre des métastases, étape difficile à récupérer les malades. Ensuite, on est appelé, dans des pratiques alimentaires, à éviter de prendre des aliments cancérigènes », a-t-elle conseillé.
Le 10 octobre dernier, le centre neuropsychiatrique PJT de Ndunga, créé en 2004, avait organisé des activités à l’occasion de la journée mondiale de la santé mentale.
Dirigé par les frères de la Charité dans le diocèse de Kikwit, c’est l’unique centre de ce genre dans l’espace grand Bandundu qui reçoit des malades mentaux venus d’autres provinces environnantes comme l’espace grand Kasaï, rappelle-t-on.
ACP/JF